Amélie Nothomb est un écrivain d'origine belge. Pour connaître sa vie, où en tout cas des fragments de celle-ci, il faut lire son oeuvre : ses romans et nouvelles sont ainsi largement autobiographiques.
D'origine belge, mais née à Kobé, au Japon l'écrivain a été élevée dans une famille de la petite aristocratie. Son père est ambassadeur de Belgique, et sa famille voyagera ainsi beaucoup (Asie du Sud Est, Japon, Etats Unis...). Ce n'est qu'à la fin de son adolescence que la jeune fille va pouvoir découvrir son pays natal. En Belgique, elle entame des études de philologie romane (...)
[...] Il a en effet décidé de manière ironique, de détourner l'avion avec du matériel qu'il compte bien acheter dans l'une des nombreuses boutiques duty free de l'aéroport Charles de Gaulle. Avant de monter dans l'avion, Zoïle éprouve un irrépressible besoin d'écrire, bien qu'il ressente un fort mépris à l'égard de cette activité. Il complexe sur son prénom, qui est le même que celui que l'on décrit comme le plus arrogant et le plus stupide des sophistes. Zoïle se défend d'être un terroriste : il hais la haine Il ne veut même pas donner de motif ou une explication à son projet de destruction. [...]
[...] Le logement, non chauffé, est habitué par deux jeunes femmes, dont l'une souffre d'une déficience mentale légère alors que l'autre est une jeune femme charmante et plein de grâce dont Zoïle s'éprend très rapidement. N'ayant pas besoin de pousser très loin ses recherches il apprend que celle qu'il appellera la dame de mes pensées est une romancière qui n'en est pas à son premier essai. Il commence à lire ses romans, dont l'intelligence et la violence à la fois le saisissent. [...]
[...] Pendant son trip, il élabore une stratégie pour pulvériser son amour pour Astrolabe qui n'a pas voulue se laisser aller à lui. Il veut absolument détruire un bâtiment parisien qui a du sens pour elle. Alors qu'il lui pose la question, elle lui confie que c'est la Tour Eiffel car elle représente un A (Eiffel était fou d'une femme qui s'appelait Amélie). Il va donc anéantir la tour Eiffel pour abolir la lettre A qui le lie à Astrolabe et Aliénor. Après une telle décision il devient distant avec Astrolabe. Puis Zoïle arrête d'écrire, nous nous retrouvons à l'aéroport. [...]
[...] Le couple, selon sa règle, ne va ainsi pouvoir se voir qu'en présence de l'écrivain. Désespéré, Zoïle, fou d'un désir qu'il lui est impossible d'assouvir, même dans l'intimité de la petite chambre de bonne, car Aliénor observe ses moindres gestes à l'égard de sa protectrice, il élabore un stratagème vicieux. Un samedi matin, alors qu'il avait promis aux deux colocataires de leur concocter un repas, il leur fait ingurgiter des champignons hallucinogènes. Quand Zoïle lui explique ce qu'ils ont ingurgités, Astrolabe se réjouit au lieu d'exploser de colère. [...]
[...] Comment se sortir d'un amour tout aussi désespéré ? Heureusement, l'histoire, comme toutes celles du même auteur peut être, reste un brin farfelue, et c'est ce relent d'originalité qui permet de ne pas ennuyer le lecteur tout à fait. La volonté de l'auteur, que l'on devine au fur et à mesure que se dessine le journal intime de Zoïle, de ne pas nous en dire plus sur la réussite ou non de l'attentat, nous laisse cependant un peu sur notre faim. [...]
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