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Le grand écrivain Prétextat Tach (83 ans) se meurt d'un rare cancer. Il a la réputation d'être cruel et désagréable. Quelques journalistes privilégiés sont choisis pour l'interviewer.
Premier entretien.
Prétextat Tach déstabilise le premier journaliste. Il révèle qu'il n'a rien écrit depuis 24 ans. Il s'est mis à écrire de manière suivie à partir de 18 ans jusqu'à ses 59 ans : 36 années consacrées uniquement à l'écriture. Prétextat a de la répartie et domine le discours. Quand le journaliste lui demande pourquoi il est resté reclus, Prétextat Tach met en cause sa laideur. Il dit qu'à 18 ans, il était déjà obèse. Il chasse le journaliste.
Réunion des journalistes.
Le pauvre journaliste raconte son expérience : il est effrayé et pleure. Il fait écouter aux autres l'enregistrement de son entretien. Les autres journalistes le raillent et admirent l'écrivain.
Second entretien.
Le journaliste commence par se confondre en excuses pour l'impertinence de son collègue. Prétextat Tach lui propose un verre d'alexandra. Il le fait devant lui et explique sa recette, écoeurante. Sans transition, le journalise lui demande son avis sur la crise du Golfe. Le seul sujet dont l'auteur veut parler est la gastronomie. Il prend plaisir à décrire en détail les menus de son alimentation, ce qui indispose le journaliste. Au cours de la conversation, Prétextat réussi à faire avouer au journaliste qu'il n'a pas lu ses romans. Prétextat Tach parle de son infirmière en termes insultants, ce qui choque le journaliste. Prétextat Tach met l'accent sur le côté répugnant de la nourriture et le journaliste sort précipitamment pour vomir, sous le regard satisfait de Prétextat.
Réunion des journalistes.
Le journaliste rentre chez lui et laisse son enregistrement aux autres. Ils se moquent de leur confrère (...)
[...] En récompense, il lui propose l'honneur de la tuer car il l'en croit digne. Il prend mal qu'elle se moque de lui. Déçu par elle, Prétextat ne veut plus la tuer. Il lui raconte le dernier jour de Léopoldine : lors d'une journée normale dans le cadre idyllique du château familial, Léopoldine a eu ses règles. Ce passage à la puberté signifie la fin de leur enfance merveilleuse : Prétextat étrangle Léopoldine. La journaliste déduit qu'il est atteint du cancer des assassins (des étrangleurs). [...]
[...] Amélie Nothomb est une romancière belge. Elle est née en 1967 à Kobe, au Japon. Sa famille est issue d'une ancienne famille aristocratique belge. Le métier de son père, ambassadeur de Belgique, fait déménager la famille au Japon, en Chine, aux États-Unis, au Laos et en Birmanie. Amélie Nothomb fait ses études universitaires en Belgique. Son premier roman s'intitule Hygiène de l'assassin et obtient un grand succès qui lui permet de vivre du métier d'écrivain. Elle publie depuis un roman par an qui est autant attendu par la critique que par ses lecteurs. [...]
[...] Il fait écouter aux autres l'enregistrement de son entretien. Les autres journalistes le raillent et admirent l'écrivain. Second entretien. Le journaliste commence par se confondre en excuses pour l'impertinence de son collègue. Prétextat Tach lui propose un verre d'alexandra. Il le fait devant lui et explique sa recette, écœurante. Sans transition, le journalise lui demande son avis sur la crise du Golfe. Le seul sujet dont l'auteur veut parler est la gastronomie. Il prend plaisir à décrire en détail les menus de son alimentation, ce qui indispose le journaliste. [...]
[...] Au cours de la conversation, Prétextat réussi à faire avouer au journaliste qu'il n'a pas lu ses romans. Prétextat Tach parle de son infirmière en termes insultants, ce qui choque le journaliste. Prétextat Tach met l'accent sur le côté répugnant de la nourriture et le journaliste sort précipitamment pour vomir, sous le regard satisfait de Prétextat. Réunion des journalistes. Le journaliste rentre chez lui et laisse son enregistrement aux autres. Ils se moquent de leur confrère. Troisième entretien. Le journaliste ne répond pas aux provocations de Prétextat Tach, qui se défend d'être méchant. [...]
[...] Prétextat s'amuse des scrupules du journaliste à révéler cette information très personnelle. Le journaliste tente de faire le lien entre sa virginité et sa détestation des femmes. Exaspéré, Prétextat le met à la porte. Réunion des journalistes. Le journaliste rejoint les autres. Ils le trouvent ingrat de ne pas vouloir révéler ce scoop. Le dernier journaliste est un inconnu. Chaque journaliste donne une copie de leurs enregistrements à Gravelin, le secrétaire de Prétextat. Cinquième entretien. Le dernier journaliste est une femme. [...]
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