Fils du haut fonctionnaire et peintre Eugène Morand, Paul Morand né à Paris, le 13 mars 1888. Après des études à l'École libre des Sciences politiques, il embrassa une carrière de diplomate. Nommé Attaché de l'ambassade de France à Londres à 24 ans, il fréquente la vie mondaine ainsi que les milieux littéraires et fait la connaissance de Marcel Proust. Il s'essaiera à la poésie avec quelques poèmes comme Lampes à Arc en 1919, mais se découvre un talent de nouvelliste et entre véritablement en littérature en 1921 avec la parution de son premier ouvrage en prose,Tendres Stocks, un recueil de nouvelles préfacé par Proust (...)
[...] The bike has been created as part of Chanel's spring/summer 2008 offering to celebrate the heritage of the house, which is steeped in Coco Chanel's love of sport. Paul Morland quotes Mademoiselle on the subject in his 1996 book, L'Allure de Chanel: dominated fashion for a quarter of a century. Why? Because I knew how to express the times. I invented sport suits for me. Not because other women were playing sports, but because I was playing them. In 1914, there weren't any dresses to play sport in. When women went to watch sport, they looked like the women watching medieval tournaments in those conical hats. [...]
[...] He called her the exterminating angel of premodern fashion, a Eumenides, Nemesis herself, albeit Nemesis with a camellia corsage. Morand's judgements weren't just based on that distant midnight among the pins and canapés, but on many evenings at a hotel in St Moritz, circa 1947, when Chanel had summoned him as amanuensis, perhaps to polish her pronouncements for publication, although more likely she just used him for talking therapy. Nobody else was listening to either of them. Both he and she, anti-Semites and passionately Francophile collaborationists, were unemployed and in deserved exile, given that Morand had backed Vichy during the Occupation, while Chanel had shared her wartime suite at the Ritz with a German officer lover, only to be released by a French cleansing committee three hours after her 1944 arrest because she threatened to reveal a hot secret about her old friend Churchill. [...]
[...] Par exemple dans le dédale de ma légende. Chacun de nous a sa légende, stupide et merveilleuse. La mienne, à la Paris et la province, les imbéciles et les artistes, les poètes et les gens du monde ont collaboré, est si variée, si complexe, si sommaire, et si compliquée à la fois, que je m'y perds. Non seulement elle me défigure, mais elle me recompose une autre face; quand je veux m'y reconnaître, je n'ai qu'à penser à cet orgueil qui m'est vice et vertu. [...]
[...] But I chose who I wanted to be and that is who I am. Too bad if I am not liked, and not agreeable.” In the same impulse, with the same energy, she will also admit to her fragility and her sorrows. For example, when she talks of her English lover Boy Capel, she is frank about how his untimely death in the mid-1920s left her utterly distraught. The ten years she went on to share with the Duke of Westminster and her ultimate refusal to marry him show a more tricky side to Coco, but the episode retains the English motif which recurs throughout these memoirs. [...]
[...] J'ai le dégoût très sûr comme disait Jules Renard. Tout ce que j'avais vu m'ennuyait, j'avais besoin de me nettoyer la mémoire, de chasser de mon esprit tout ce dont je me souvenais. Et j'avais aussi besoin de faire mieux que ce que j'avais fait et de ce que donnaient les autres. J'ai été l'outil du destin pour une opération de nettoyage nécessaire. L'Amérique, un marché pour le luxe français (p.182) J'admire et j'aime l'Amérique. C'est là que j'ai fait fortune. [...]
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