Alice aux Pays des Merveilles, Fiche de lecture, Littérature, Lewis Caroll
Ce document est une fiche de lecture composée de 2 parties : un résumé de l'oeuvre, puis une analyse (en plusieurs parties) de l'oeuvre.
« Alice au pays des merveilles »
Lewis Carroll (1832-1898)
[...] Alice, à contrecœur, prit place à leur table, mais bientôt le regretta : leur conversation était ennuyeuse et leurs devinettes idiotes comme de connaître la différence entre un corbeau et un bureau. De plus, l'heure n'obéissant plus au chapelier, leur table était pu soignée : c'était toujours l'heure du thé, et jamais celle de la vaisselle. Dégoûtée, Alice s'en alla et, ayant aperçu une porte dans un tronc d'arbre, y pénétra. Une fois de plus, elle se trouva dans un long couloir qui débouchait sur de magnifiques jardins. Au détour d'un chemin, elle aperçut des cartes jardinaient. [...]
[...] Intellectualisation du conte En 1867, Lewis Carroll rédige une suite à l'aventure d'Alice, De l'autre côté du miroir, mais si l'ouvrage a le mérite de replonger le lecteur dans le monde fabuleux du pays des merveilles, ce n'est plus par la retranscription d'un conte plus ou moins improvisé. Carroll intellectualise les situations, accentue le non-sens et utilise de manière explicite la notion de mot-valise (par exemple, glisseux signifie à la fois glissant et visqueux) employé énormément dans ce texte. Les personnages de Tweedledum et Tweedledee introduisent des notions telles que l'appartenance des personnages au monde du rêve (« il rêve de vous et s'il cessait de rêver, vous disparaîtriez ») et le très célèbre Humpty Dumpty est chargé d'éclairer Alice sur la construction du mot-valise. [...]
[...] Et tous de se mettre à courir, dans le plus grand désordre, avant de disparaître. Revint alors le lapin blanc qui, prenant Alice pour sa servante, l'envoya chercher des gants dans sa maison. Alice obéit sur-le-champ et, arrivée dans la chambre du lapin, but une gorgée de la boisson qu'elle y trouva, tout simplement parce qu'elle savait que quelque chose d'intéressant devait se produire lorsqu'elle buvait ou mangeait. La voilà qui grandit à nouveau de manière démesurée avant de rapetisser après avoir avalé un petit pain. [...]
[...] Résumé et analyse de l'œuvre : « Alice au pays des merveilles » Lewis Carroll (1832-1898) Résumé Alice, alors qu'elle sommeillait sous un arbre, vit passer un lapin blanc qui, tout en tirant une montre de son gilet, s'écria : « Mon Dieu, je vais être en retard ». A peine surprise, Alice bondit et se précipita à sa suite dans un terrier. Au bout d'une chute interminable, elle atterrit dans un long couloir meublé d'une petite table à trois pieds sur laquelle traînait une bouteille portant l'inscription « Bois-moi ». [...]
[...] En 1858, Lewis Carroll découvre la passion de la photographie qui, combinée à l'attrait qu'exercent sur lui les petites filles, fera de lui un photographe acharné. La même année, les Liddell s'installent à Christ Church avec les enfants : Alice, qui a alors quatre ans, son frère et ses deux sœurs. Le 4 juillet 1862, Carroll emmène les filles Liddell en promenade en bateau et, comme à l'accoutumée, improvise un conte à leur intention. Ce qui va faire basculer Charles Dodgson et fortifier Lewis Carroll, c'est la simple demande d'une des auditrices, Alice, insistant pour qu'il écrive l'histoire qu'il vient de conter. [...]
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