Le meilleur des mondes est un roman de science fiction écrit par Aldous Huxley en 1931 et publié l'année suivante. L'histoire commence à Londres en l'an 632 de Notre Ford. On y découvre une société futuriste, l'auteur nous livre ainsi une vision pessimiste, notamment sur les progrès de la science et des technologies.
Dans ces conditions, on peut se demander ce qu'a voulu montrer l'auteur dans cette oeuvre, et où il venait en venir. La description qu'il fait de la société rejoint-elle sur certains points la réalité que nous vivons aujourd'hui, ou celle que nous risquons de vivre demain ? (...)
[...] Le Meilleur des Mondes de Aldous Huxley Le Meilleur des Mondes est un roman de science fiction écrit par Aldous Huxley en 1931 et publié l'année suivante. L'histoire commence à Londres en l'an 632 de notre Ford. On y découvre une société futuriste, l'auteur nous livre ainsi une vision pessimiste, notamment sur les progrès de la science et des technologies. Dans ces conditions, on peut se demander ce qu'a voulu montrer l'auteur dans cette œuvre, et où il voulait en venir. [...]
[...] L'analyse faite par Huxley dans le Meilleur des Mondes rejoint sur plusieurs points la réalité que nous vivons aujourd'hui. Tout d'abord l'histoire se déroule à Londres en Angleterre. Londres étant une ville de rang mondial, cela accentue l'idée de la mondialisation. En effet, dans tous les pays (et surtout ceux du Nord) il y a une uniformatisation des modes de vie, des valeurs dans le Meilleur des Mondes, cette uniformatisation est poussée à l'extrême ; de plus l'Etat impose sa suprématie. [...]
[...] En effet dans le Meilleur des Mondes, c'est l'Etat qui gère les naissances par l'intermédiaire du clonage, ce qui pose des problèmes d'éthique. Même si la situation actuelle n'est pas telle, elle se profile déjà à l'horizon. On voit alors que de telles recherches doivent être contrôlées. Il semble donc que la société décrite par Huxley possède plusieurs points communs avec notre société actuelle. Mais ce système est tout de même un extrême. A l'avenir avec la multiplication des innovations, ne tend-on pas vers un tel système ? Aldous Huxley ne serait-il pas un peu visionnaire ? [...]
[...] Les médias de par la publicité, les entreprises de par les promotions et l'Etat de par les allocations, favorisent la consommation de masse, toujours dans le but d'augmenter la croissance économique et de soutenir l'emploi. Ensuite, Le Meilleur des Mondes pose aussi des questions morales ; car l'homme y est réduit à une simple machine. Ainsi, toute la société est organisée autour du profit. Par exemple la démographie (de chaque caste) dépend des besoins des entreprises pour réaliser telle ou telle activité. Cette situation peut être comparée aux entreprises qui délocalisant leur production pour générer toujours plus de profit, au détriment du côté moral et humain. Enfin, le dernier point correspond aux avancées scientifiques. [...]
[...] Huxley nous expose ensuite la redoutable position de l'Etat. Ce dernier impose aux hommes des valeurs différentes de celles de son état de nature. Par exemple l'Etat favorise la polygamie et la multiplication des relations amoureuses. L'Etat impose ses valeurs et peut ainsi réguler le nombre de naissance en fonction de la demande sur le marché de l'emploi. De plus l'Etat incite les individus à dépenser et à consommer des loisirs qui permettent de faire marcher les usines. L'Etat préfère la croissance au développement, il ne veut pas que les individus s'intéressent à la nature car elle n'est pas génératrice de croissance économique. [...]
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