Analyse complète qui traite du contenu de l'essai "L'équation d'un nénuphar" ainsi que de la vie de son auteur, Albert Jacqard. Différents points sont abordés dans cette analyse : Qui est Jacquard ? Que fait-il ? Quelles sont ses idées ? Quels sont les sujets abordés dans son essai ?
[...] Il a grandi au sein d'une famille catholique et plutôt conservatrice. Dès son plus jeune âge, Jacquard se distingue des autres élèves par l'excellence de ses résultats et obtient deux baccalauréats en mathématiques élémentaires et en philosophie (1943). Ensuite, en 1945, il décide de s'inscrire à l'école polytechnique où il obtient, trois ans plus tard, un diplôme d'ingénieur des manufactures de l'état et intègre l'institut de statistiques. Une fois diplômé, il devient ingénieur d'organisation et méthode. Cependant, celui-ci est passionné par les sciences et décide donc de faire des études sur la génétique des populations, en 1966 et 1967, à l'Université de Stanford, aux Etats-Unis. [...]
[...] LES GRANDS DÉBATS Chaque jour, nous sommes confrontés à des idées reçues qui ne correspondent à aucune réalité, qui ne sont que le prolongement de vieux fantasmes, et qui entraînent des dégâts humains dramatiques. Notre but c'est donc de combattre ses absurdités présentées comme des évidences. Dans la lutte contre l'infâme racisme, contre l'acceptation des inégalités, contre la soumission à un destin préfabriqué, contre l'utilisation néfaste de techniques nouvelles, la rigueur scientifique est un outil indispensable qu'il faut mettre entre toutes les mains le plus tôt possible. RACE ET RACISME Le concept de race est un concept scientifique. [...]
[...] L'unicité de Dieu proposée par le pharaon Akhenaton est en fait la base de la laïcité. Il n'est plus question de s'entre-déchirer au nom d'une multitude de divinités, mais de constater l'unicité de l'espèce humaine dans son devenir. [ . ] Une société est laïque lorsqu'elle permet à tous d'adhérer aux diverses croyances, avec comme seule restriction le respect des autres. Cette laïcité est la base même de la vie en commun. À l'entrée de la Cité des Hommes, on devrait inscrire : "Que nul n'entre ici s'il n'est respectueux des autres." Le croyant, s'il est chrétien, regarde comme une vérité évidente l'affirmation que Jésus est le Fils de Dieu ; s'il est musulman, l'affirmation que le Coran a été dicté par Dieu à Mahomet. [...]
[...] Pas étonnant ça, non? " Pour rendre plus évidente l'erreur spontanée de raisonnement et faire un peu travailler les neurones, on peut alors poser la question, propose Jacquard : Après combien de jours les nénuphars couvraient-ils à peine plus de de la surface du lac? ' Il suffit de remonter le temps à partir du trentième jour, et de constater qu'ils en recouvraient le vingt- neuvième le vingt-huitième le vingt-septième le vingt- sixième le vingt-cinquième. Imaginons donc qu'au vingt-quatrième jour, un nénuphar anxieux de l'avenir genre écologiste attire l'attention de ses compagnons sur le danger qu'ils courent en proliférant ainsi; il est probable que ce nénuphar ne pourrait se faire entendre. [...]
[...] Mais le vrai QI n'existe pas. L'illusion de la courbe en cloche L'un des arguments utilisés par les fervents du QI pour montrer que ce phénomène mesure bien quelque chose même si l'on ne sait pas trop quoi, est le constat que sa répartition dans toutes les populations ou il est mesuré est conforme à une courbe en cloche ou courbe da Gauss En fait, elle décrit simplement le résultat obtenu lorsque l'on essaie de limiter les effets du hasard en multipliant les observations. [...]
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