Il me semble très vain de faire un résumé de ces textes, ils tiennent surtout par les idées évoquées. Sachez cependant que la nature, le soleil, le vent, la mer, les rochers de l'Algérie, Alger, Oran, jouent ici un très grand rôle. C'est à partir de cet ensemble que l'esprit de l'auteur va tenter de définir ce que représentent, pour lui, la vie, la mort, l'homme, la pauvreté, la richesse, l'amour, la joie, l'acceptation ou la révolte (...)
[...] page 56 Camus nous décrit cette ville au fil des heures d'une journée, au fil des saisons, et suivant les quartiers. - Le peuple d'Alger Le peuple d'Alger, uniquement tourné vers la jeunesse et la vie, a le défaut suivant : Comment ce peuple sans esprit saurait-il alors habiller de mythes l'horreur profonde de sa vie ? page 72 Ici, l'intelligence n'a pas de place comme en Italie. Cette race est indifférente à l'esprit. Elle a le culte et l'admiration du corps. pages 75 et 76 Tous les dons de la beauté physique lui ont été prodigués. [...]
[...] page 20 C'est clair ! - Liberté, fierté Il poursuit : J'aime cette vie avec abandon et veux en parler avec liberté : elle me donne l'orgueil de ma condition d'homme. page 21 Il parle ce cette vie et non d'une autre éventuellement postérieure, il parle de liberté et d'orgueil de sa condition d'homme, ce qui pourrait passer pour paradoxal puisqu'il sera le théoricien de l'absurdité de la vie. Le monde est absurde, oui, mais il appartient à l'homme d'y vivre fièrement tout en acceptant cette idée ! [...]
[...] La terre ! Dans ce grand temple déserté par les dieux, toutes mes idoles ont des pieds d'argiles. Pages 122 et 123 Le style L'écriture de Camus est vraiment particulièrement belle dans ce petit recueil. Et cela autant dans ses descriptions des paysages, de l'inanimé, que dans celles plus philosophiques concernant l'homme, son corps, la vie et la mort. Il nous montre, dès ses premiers textes, qu'il est un véritable écrivain indépendamment de la qualité des idées qu'il entend défendre. [...]
[...] On nous a tellement parlé de l'orgueil : vous savez, c'est le péché de Satan. page 23 Je conclurais ce paragraphe par cette dernière phrase qui est vraiment un élan d'espoir tout en donnant à chacun un sens de sa responsabilité envers les autres : Il me suffit de vivre de tout mon corps et de témoigner de tout mon cœur. page Le vent à Djémila - Les limites de l'homme et de l'esprit La première phrase de ce texte est celle-ci : Il est des lieux où meurt l'esprit pour que naisse une vérité qui est sa négation page 33 Nous sommes nombreux à avoir déjà senti ce genre de chose au fond de nous-mêmes confrontés à certains spectacles de la nature ou de constructions humaines. [...]
[...] Je ne connais pas de symbole plus émouvant. Car l'espoir au contraire de ce qu'on croit, équivaut à la résignation. Et vivre ce n'est pas se résigner. page 83 Cette phrase peut paraître bien dure, mais il est un fait que, bien souvent, l'espoir a poussé les hommes a davantage de patience et a donc contribué à allonger leurs souffrances. Mais Camus voit aussi ce mot essentiellement comme un refus de voir les réalités de la condition humaine. Il faut bien avouer aussi qu'un peu de patience permet de trouver des solutions au lieu de pousser au conflit ouvert Le désert - Dans ce texte, Camus nous parle de l'Italie, de la Toscane et de ses peintres. [...]
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