Les deux premières lettres datent de 1943 et les deux suivantes de 1944. Malgré les horreurs de la guerre, Camus parle de ses anciens amis allemands et des beautés de l'Allemagne. C'est parce qu'il fait bien la différence entre les nazis et les autres. C'est ainsi aussi qu'il pense à cette réconciliation qui s'avérera indispensable pour un jour fonder une entité plus vaste que leurs deux pays : l'Europe. Il devine cette Europe comme quelque chose de nécessaire (...)
[...] Mais il y voit surtout une identité culturelle indiscutable et il est évident que si cette entité pouvait réellement être rassemblée après la guerre, celles-ci guerres seraient enfin oubliées Le style Je dirais que, dans ces textes, le style de Camus est un peu moins clair que celui auquel il nous a habitués. Il est des phrases qu'il m'a fallu relire par deux fois avant que d'être certain d'en avoir bien compris le sens. Les phrases sont plus longues et parfois plus complexes. D'habitude la langue de Camus est précise, belle et claire. Son but n'a jamais été de faire des effets de style, mais bien de faire, d'abord et avant tout, passer sa pensée. [...]
[...] Toujours selon lui, Europe veut dire pour les Français terre de très anciennes cultures, de très anciennes valeurs, où l'homme ne serait pas asservi. Cette tradition ne pourra jamais être tuée ! Après la victoire, dit-il, la France continuera la belle aventure de l'Europe, mais à sa façon. Et il lui faudra aussi délivrer l'Allemagne elle-même de vous. Et il clôture en écrivant : il y a désormais en nous une supériorité qui vous tuera. 5. Quatrième lettre Camus écrit de Paris au mois de juillet. [...]
[...] Malgré les horreurs de la guerre, Camus parle de ses anciens amis allemands et des beautés de l'Allemagne. C'est parce qu'il fait bien la différence entre les nazis et les autres. C'est ainsi aussi qu'il pense à cette réconciliation qui s'avérera indispensable pour un jour fonder une entité plus vaste que leurs deux pays : l'Europe. Il devine cette Europe comme quelque chose de nécessaire Les idées Elles coulent de source du texte lui-même. La force brutale n'est pas un argument en soit et ne sera jamais suffisante pour vaincre des idées. [...]
[...] Fiche de lecture Lettre à un ami allemand d'Albert Camus ID FDL : 69 Lettre à un ami allemand d'Albert Camus Sommaire : 1. Résumé 2. Première lettre 3. Deuxième lettre 4. Troisième lettre 5. Quatrième lettre 6. Le contexte 7. Les idées Travail 1. Résumé Ce livre se compose de quatre lettres adressées aux Allemands mais elles concernent aussi les Français et les peuples des autres pays occupés d'Europe. [...]
[...] Ils étaient persuadés que la première l'emporterait sur la seconde. Cette erreur coûte aujourd'hui beaucoup de morts, d'exécutions, de tortures, de séparations, mais elle permettra aux Français de sortir, après la victoire, les mains pures de cette guerre et d'une pureté, cette fois, d'une grande victoire remportée contre l'injustice et contre nous-mêmes. Selon lui, l'esprit allié à l'épée ne peut que vaincre la force aveugle et brutale. Le peuple français se bat pour la Justice, pour une idée de l'homme et surtout pas pour les les dieux lâches que vous révérez. [...]
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