Camus nous introduit plusieurs de ses personnages principaux. A son arrivée, nous voyons de suite que Dora, la seule femme du groupe, connaît Stepan. Elle lui dit : « Trois ans, déjà. » Annenkov est également présent et nous apprendrons qu'il est le chef du groupe. Manifestement, Dora devait éprouver quelques sentiments pour Stepan mais celui-ci a été arrêté alors qu'il allait rejoindre le groupe. Il a été au bagne, s'est enfui, et est parti se réfugier en Suisse (...)
[...] J'aime la beauté, le bonheur ! C'est pour cela que je hais le despotisme La révolution, bien sûr ! Mais la révolution pour la vie, pour donner une chance à la vie, tu comprends ? - Tout est-il justifiable ? Ce problème se pose par la présence des enfants dans la calèche. Kaliayev se refuse à lancer sa bombe, alors que Stepan lui reproche ce comportement. Kaliayev s'en remet au jugement de ses frères qui le comprendront, sauf Stepan. Pour lui, il n'avait pas à hésiter mais bien à obéir. [...]
[...] Le policier Skouratov lui pose quand même la question de savoir pourquoi il n'a pas tué la première fois. Les enfants ? . Si l'idée n'arrive pas à tuer les enfants, mérite-t- elle qu'on tue un grand-duc ? Kaliayev est confronté à la grande-duchesse qui lui explique sa solitude depuis le crime. Il n'accepte pas ce mot et parle d'acte de justice Elle, elle veut que le jeune homme vive et dit : Tu dois vivre, et consentir à être un meurtrier. [...]
[...] Il a été au bagne, s'est enfui, et est parti se réfugier en Suisse. Stepan rentre directement dans le sujet. Il espère bien qu'ils arriveront à tuer le grand-duc Serge, tous ensemble ils devront l'avoir Tout est prêt et une proclamation est déjà rédigée. L'objectif est simple : faire régner la terreur jusqu'au moment où la terre sera rendue au peuple. Voinov a bien reconnu le parcours et les mouchards, qui sont nombreux, ne l'auraient pas remarqué. Arrive Yanek, ou Kaliayev qui est celui qui va devoir lancer la bombe. [...]
[...] Ne l'as-tu pas tué. Kaliayev ne compte pas sur Dieu et refuse de prier avec la grande-duchesse. Il ne pense qu'à ses amis. Et quand elle lui dit Il n'y a pas d'amour loin de Dieu il répond Si. L'amour pour la créature. Elle lui dit que Dieu réunit. et il répond : Pas sur cette terre. Et mes rendez-vous sont sur cette terre. La grande-duchesse, malgré les supplications de Kaliayev, dit qu'elle demandera sa grâce alors qu'il veut mourir. [...]
[...] - Que penser de la révolution pour les générations suivantes ? Camus refuse l'idée d'une autre vie qui mériterait toutes les privations pendant la seule que nous connaissions. De la même façon, il refuse aussi les révolutions et les idéologies qui ne promettent le bonheur que pour les générations suivantes. Kaliayev dit à Stepan qui envisage le sacrifice de deux ou trois générations : Mais moi, j'aime ceux qui vivent aujourd'hui sur la même terre que moi, et c'est eux que je salue. [...]
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