Nous sommes en Algérie, à Oran plus exactement, et nous faisons la connaissance du docteur Rieux et de sa femme. Celle-ci étant malade, il ira la conduire au train pour qu'elle se rende dans un endroit au climat plus propice pour se faire soigner. Mais avant cela, il a quelques visites urgentes à faire. Dans le couloir de son immeuble, à sa plus grande surprise, il tombe en arrêt devant un cadavre de rat. Il le signale à son concierge qui a toutes les peines du monde à le croire (...)
[...] L'administration avait repris ses fonctions et Cottard n'entendait pas se laisser prendre vivant. Ils y arriveront cependant et il ira en prison. Nous voilà arrivés à la fin de cette chronique. Il vous reste à savoir qui en était l'auteur ! . C'est le docteur Rieux lui-même Le contexte de l'œuvre La peste a été publié en 1947. Donc après L'étranger et avant L'homme révolté Après la guerre aussi et certains y ont vu des rapprochements entre l'isolement dans Oran et celui des camps de concentration. [...]
[...] Il se trompe ! Tarrou va former, avec son aide, toute une équipe à l'intérieur de laquelle il travaillera en collaboration avec Grand, Panelou et même Rambert. Pourtant, celui-ci avait enfin trouvé le filon pour s'échapper d'Oran ! Mais il recule à la dernière minute s'estimant solidaire de cette ville et de ses habitants. Rieux, qui comprenait ses motivations, n'en revient pas. Outre les deuils, il est indiscutable que le premier mal qui secouait la population était cette séparation totale d'avec le monde extérieur. [...]
[...] Il sera, pour nous lecteurs, le premier mort de la peste. Nous faisons aussi la connaissance de quelques personnages qui prendront de l'importance. Il y a le père Paneloux, un Jésuite érudit, militant, mais aussi ouvert aux autres. Nous avons rencontré le journaliste Rambert, mais il y a également Grand, petit fonctionnaire dans l'administration de la ville et Cottard, son voisin de palier. Ce dernier vient de tenter de se suicider par pendaison tant il est désespéré. Rieux se verra obligé de signaler le cas à la police. [...]
[...] Ce dernier sera quasiment le dernier mort fait par la peste à Oran. Mais, par exception, Rieux ainsi que sa mère qui vit avec lui, refuseront de le signaler comme malade et de l'envoyer mourir avec les autres. Quand à Cottard, il n'aura qu'une seule inquiétude tout au long de cette histoire : la peur que la peste s'arrête ! Mais voilà que la maladie recule presque aussi vite qu'elle est arrivée. C'est l'euphorie en ville, mais il faut encore attendre un certain délai pour avoir la certitude de pouvoir la rouvrir. [...]
[...] Tout le monde est pris par surprise et par ce hasard. En outre, la peste frappe à l'aveugle et non selon une logique ou un but. A part des situations financières différentes, tous les hommes sont égaux devant elle et les traitements sont les mêmes pour tous. Le juge Othon en est une preuve ainsi que Panelou. Or, nous savons tous que la population des camps fut composée tout autrement. Il y avait des condamnés pour des motifs complètement différents et cela allait des Juifs aux condamnés de droit commun en passant par les résistants et les opposants politiques. [...]
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