Willem Elsschot a écrit dans La Glu, « Une affaire est une affaire, et c'est toujours une victoire pour l'une des deux parties ». Cette expression constituant le titre de l'œuvre est souvent reprise en littérature. Elsschot était un auteur du XXe siècle et l'utilise comme une expression de langage comme nous le faisons souvent pour justifier de moyens ou de méthodes peu gratifiants.
"Les affaires sont les affaires" est une pièce de théâtre qui a été publiée en 1903. Mirbeau est donc un contemporain d'Emile Zola, l'auteur de L'Argent ; il rédigera la majeure partie de ces œuvres durant le dix-neuvième siècle, siècle pendant lequel Honoré de Balzac écrira la Comédie humaine. Ces trois œuvres ont une caractéristique commune : elles s'inspirent de la folie spéculative du Second Empire. Toutefois l'œuvre de Mirbeau a été rédigée suite à un autre scandale : celui de l'affaire Dreyfus. C'est animé d'une soif de justice que Mirbeau, écœuré par la décision du Conseil de Guerre de Rennes condamnant Alfred Dreyfus puis par la grâce que lui accorde le Président Emile Loubet, décide d'attirer l'attention de tous les citoyens sur notre société gangrénée par le culte du veau d'or et où les criminelles agissent en toute impunité grâce à leurs millions.
[...] Or cette guerre est un échec cuisant pour l'armée française et Mirbeau restera à jamais marqué par cet épisode. En 1872, il décide de quitter sa région natale pour la capitale afin de pouvoir rompre avec le notariat qui ne lui convient pas. Il débute ainsi dans le journalisme aidé par un ami de la famille qui en fera son secrétaire particulier. Il restera au service de cet ami de famille pendant plus de dix années mais sera aussi parallèlement collaborateur à gages dans divers journaux de diverses mouvances politiques aussi bien bonapartiste que monarchiste. [...]
[...] Il attendra son apogée avec le succès mondial au théâtre avec son œuvre magistrale : Les affaires sont les affaires, en 1903 qui sera ensuite représentée à la Comédie Française. Sa dernière œuvre majeure sera Le foyer en 1908 (qui sera aussi jouée à la Comédie Française). Il tombe malade en 1909 et devient alors quasiment incapable d'écrire. Il meurt avec son pessimisme accru par la survenance de la Grande Guerre le jour de son soixante-neuvième anniversaire le 16 février 1917. Les affaires sont les affaires est une pièce de théâtre qui a été publiée en 1903. [...]
[...] Les affaires sont les affaires d'Octave Mirbeau Willem Elsschot a écrit dans La Glu, Une affaire est une affaire, et c'est toujours une victoire pour l'une des deux parties Cette expression constituant le titre de l'œuvre est souvent reprise en littérature. Elsschot était un auteur du XXe siècle et l'utilise comme une expression de langage comme nous le faisons souvent pour justifier de moyens ou de méthodes peu gratifiants. De plus, qui n'a jamais entendu cette expression, que ce soit dans une cour d'école ou dans les milieux économiques et boursiers ? [...]
[...] Mirbeau décide alors de faire marcher son réseau et son ami Jules Huret lancera alors une campagne dans Le Figaro pour l'abolition du décret de Moscou. Ce décret est finalement aboli en grande partie le 12 octobre 1901 et la pièce commencera à être jouée le 18 avril 1903. Dans cette pièce, Octave Mirbeau critique la société contemporaine à travers la caricature d'un homme d'affaires sans scrupules, Isidore Lechat. A la tête d'une fortune colossale, Isidore Lechat n'en continue pas moins à exercer de nombreuses activités dont certaines sont douteuses. Il a décidé de se présenter aux élections pour devenir député. [...]
[...] Mais ce dernier se ressaisit à temps, "les affaires sont les affaires et déjoue le plan de ses deux partenaires. Cette œuvre a triomphé sur toutes les scènes d'Europe et plus particulièrement en Allemagne et en Russie. Maurice de Féraudy, le premier acteur jouant le rôle d'Isidore Lechat jouera la pièce plus de 1200 fois en trente années. De plus cette pièce est encore d'actualité car près de quatorze troupes francophones ont monté la pièce entre 1994 et 2006. Sur l'œuvre, il s'agit d'une comédie classique dans le même style des œuvres de Molière où des personnages de la vie courante jouent leur vie sur les planches. [...]
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