Andromaque, veuve d'Hector, et son fils Astyanax, sont prisonniers à la cour de Pyrrhus, qui l'aime sans être aimé, quand il devrait épouser Hermione, fille de Ménélas. Mais les Grecs réclament au roi Astyanax, le fils d'Andromaque, pour le tuer. Oreste, qui compte épouser Hermione, arrive en Epire pour la revoir, et pour mettre à mort Astyanax. Pyrrhus fait part à Andromaque du péril que son fils encourt, et lui propose sa protection en échange de leur union. Hermione de son côté, délaissée par Pyrrhus, promet à Oreste de le suivre si Pyrrhus ne se lie à Andromaque. Mais Andromaque s'est obstinée à repousser Pyrrhus par fidélité au souvenir d'Hector, aussi décide-t-il de livrer Astyanax aux Grecs et d'épouser Hermione. Hermione, ravie, refuse d'aider la suppliante Andromaque, qui retourne voir Pyrrhus, et se résout à l'épouser pour sauver son fils, quitte à se tuer immédiatement après pour sauver son honneur. Hermione, apprenant cela, pousse Oreste au meurtre de Pyrrhus pour se venger de lui, laver l'affront qu'il lui fait en la délaissant. Oreste finit par obéir, mais Hermione, toujours éprise de Pyrrhus, le rejette avec horreur et court se poignarder sur le cadavre du roi. Oreste, au désespoir, est frappé de folie, et Pylade, son ami, l'entraîne hors du palais pour le sauver du courroux des Grecs (...)
[...] Oreste : Grâce aux dieux ! Mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance ! Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des douleurs tu m'as fait parvenir. Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J'étais né pour servir d'exemple à ta colère, Pour être du malheur un modèle accompli Hé bien ! je meurs content, et mon sort est rempli. Où sont ces deux amants ? [...]
[...] Pylade lui apprend qu'on a vu Hermione se rendre au temple et se poignarder sur le cadavre de Pyrrhus. Il perd la raison, des visions folles l'accablent : "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes Pylade décide de profiter de ce transport pour faire évacuer Oreste par les soldats, avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'il ne reprenne "sa rage avec ses sens", qui pourrait les perdre tous IV - CITATIONS Acte I Sc I. Pylade : Surtout je redoutais cette mélancolie Où j'ai vu si longtemps votre âme ensevelie. [...]
[...] Face à sa résistance, elle convient de le tuer elle-même pour se tuer aussitôt après. Oreste à cette image accepte le régicide, mais Hermione, lasse, encore amoureuse, choisit la solution qu'il proposait en premier : la fuite. Sc.4. Hermione, Cléone Hermione n'est pas tout à fait sûr de la main d'Oreste, qui ne hait pas Pyrrhus autant qu'elle. Elle craint alors de perdre sa vengeance si jamais Pyrrhus meurt de la main d'Oreste, et le fait rattraper : "Va le trouver : dis-lui qu'il apprenne à l'ingrat / Qu'on l'immole à ma haine, et non pas à l'Etat. [...]
[...] Il se rend cependant auprès d'Andromaque pour lui annoncer ses décisions. ACTE III Sc.1 Oreste, Pylade Oreste furieux projette d'enlever Hermione, et il pense que Pyrrhus ne s'est décidé à l'épouser que parce que lui-même est revenu la voir : "Sans moi, sans mon amour, il dédaignait l'ingrate ; / Ses charmes jusque−là n'avaient pu le toucher : / Le cruel ne la prend que pour me l'arracher." Pylade veut l'en dissuader, mais voyant à travers la colère d'Oreste la grandeur de son cœur, il change finalement de propos, et se met à son service : "Au travers des périls un grand cœur se fait jour. [...]
[...] et punit-on toujours ? III. Andromaque : Votre amour contre nous allume trop de haine. [ . ] Et vous n'êtes tous deux connus que par mes larmes. IV. Pyrrhus : Eh bien, Madame, eh bien ! il faut vous obéir : Il faut vous oublier, ou plutôt vous haïr. Oui, mes vœux ont trop loin poussé leur violence Pour ne plus s'arrêter que dans l'indifférence [ . ] Le fils me répondra des mépris de la mère 6 Acte II Sc.1. [...]
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