1er chapitre des "Méditations Métaphysiques" de Jean-Jacques Rousseau

Résumé du document

Les philosophes ont réfléchi sur la victoire de l'homme sur son humanité. Tous estiment que son génie créateur a permis l'invention d'un mode de vie conforme à sa nature par la victoire sur la Nature. Pour Rousseau la victoire de l'homme sur la nature, la victoire de l'homme contre lui-même est une chute qui correspond à l'apparition de l'histoire. Il s'est donc intéressé aux modalités de son passage dans histoire et aux conséquences de ce passage.

Extraits

[...] Sont-ce le déroulement des phénomènes dans le temps ou la signification de ce déroulement ? Pour Rousseau, l'histoire dans son étiologie et dans sa signification est négative. L'histoire, c'est l'effectivité pour Hegel, la nature n'a pas histoire, la répétitivité exclut l'histoire. L'histoire, c'est la constatation entre deux états du monde, c'est quand la substance devient enfant L'histoire est aussi une prise en charge de la nature (agriculture et métallurgie). Ou bien c'est la naissance de la propriété privée, ou encore l'émergence d'un sens, d'une origine sous un angle paradigmatique. [...]

[...] L'histoire transforme ce qui restait bon en l'homme. Ce mal est contingent comme l'histoire, l'apparition de la propriété privée pouvait être dénoncée. La chute de l'humanité est le résultat d'un funeste hasard La chute est-elle une condamnation de l'homme ? L'humanité s'est trompée d'histoire l'homme ne s'est pas trompé, il s seulement transformé d'une manière regrettable (Karl Barth). La rédemption L'homme se trouve dans une situation dramatique. Il trouve sa rédemption dans le contrat social qui doit lui redonner sa bonté naturelle. [...]

[...] Il s'est donc intéressé aux modalités de son passage dans histoire et aux conséquences de ce passage - ETAT DE NATURE ET HISTOIRE Le paradoxe philosophique Dans la préface du 2e Discours sur les inégalités, la connaissance de l'homme est la chose la plus utile et la plus nécessaire. L'ignorance de l'état de nature vient du fait que si l'homme connaît le monde extérieur, il ne se connaît pas. La connaissance intérieure permet de juger réellement de l'homme. De connaître l'homme tel qu'il est et tel qu'il parait être, de faire la différence entre l'être et le paraître. L'être, l'essence de l'homme, c'est l'état de nature. Le problème de la connaissance de soi se pose avec les changements qu'introduit le temps. [...]

[...] Mais l'histoire est contingente. La rédemption est donc possible, tout comme la réconciliation de l'histoire avec la nature. La rédemption est une réconciliation de la nature et de l'histoire basée sur la création d'une autre histoire, d'une éducation par la nature ou d'un détournement de l' histoire en en faisant l'histoire de l'homme CONCLUSION L'apparition de l'histoire entraîne le changement de l'homme, ou bien le changement de l'homme a coïncidé avec l 'histoire. Le problème est que les définitions de l'histoire sont multiples. [...]

[...] Avec l'agriculture naît la division des terres et la naissance de la propriété privée et des premières règles de justices. La lutte pour survivre, se nourrir, contre les animaux sauvages provoque la naissance de la raison. La sociabilité est-elle naturelle ? L'instinct de reproduction relève soit de la nature, soit de l'histoire Le travail, la tâche à accomplir ensemble, crée la sociabilité, la solidarité dans le travail Rousseau estime que l'homme a un penchant naturel ou un besoin de s'associer. La société est historique et l'histoire est sociale. [...]