Les Vrilles de la vigne, Le Dernier Feu, Colette, Grand oral, amour, nature, enfance, lyrisme
Le document est une fiche de synthèse du texte "Le Dernier feu", nouvelle du recueil Les Vrilles de la vigne, écrit par Colette en 1908.
Il s'agit d'une analyse linéaire du texte destiné aux lycéens pour préparer l'oral du bac de français : introduction, mouvements et conclusion.
[...] » Impression odorante et visuelle « violette de février . » Violette de petite taille : CCL « sous la neige » Description du froid humide Paroxysme, vénération et lyrisme : « violet de mon enfance » « l'apostrophe o » ; « vous montez devant moi ( . ) mains libres » ascension à travers le réel Violette = inspiration de la création poétique : « ciel laiteux » = source d'inspiration Bonheur intense « m'enivre » = exaltation lyrique Conclusion Cet extrait relève d'une écriture très sensorielle ressuscitant les violettes de l'enfance de Colette à travers le lyrisme. [...]
[...] Cette trilogie se compose de trois textes : "La nuit blanche", "Le jour gris" et "Le Dernier feu". Ces écrits ont été rédigés par l'auteur à la suite de sa séparation douloureuse avec son mari, qui l'avait trompée. L'extrait à commenter réaffirme l'amour que Colette éprouve pour la nature. Plus précisément, ce passage constitue une observation détaillée d'un élément particulier de la nature : les violettes pendant le printemps, saison durant laquelle ces fleurs émergent dans toute leur splendeur. « Et les violettes elles-mêmes, écloses par magie dans l'herbe, cette nuit, les reconnais-tu ? [...]
[...] ton regard » Cette même phrase éloge de la femme aimée ; cette phrase revêt la forme d'un blason car sensualité, champ lexical corps féminin « regard » , poitrine . Sensualité = description méliorative de Missy ; Analogie avec le « vert de l'herbe », métaphore « l'eau morte dorée de ton regard » l'éloge par la métaphore du vert de l'herbe et de ses yeux verts lyrisme. Taquinerie : impératif (l.4, l.5) Harmonie visuelle et de l'odorat (l.4) « porte plutôt à tes narines les . [...]
[...] ) » = renouveau, renaissance, pouvoir magique des violettes et voyage vers le passé. Le tableau de l'enfance retrouvée (l.7 à l.12) Colette est seule ici moment d'introspection solitaire « je » (l.7) « Revois » préfixe « re » fait écho à « ressusciter » (l.6) elle se plonge dans le passé = analepse Hypotypose : verbe au présent = elle évoque le paysage comme s'il est d'actualité alors que c'est le passé Lieu agréable (locus amoenus), source de bonheur : Nature printanière (l.7) ; Gradation relative à la nature : près bois bourgeons « ruisseau » (l.8) . [...]
[...] Cesse cette taquinerie . Porte plutôt à tes narines le parfum invariable de ces violettes changeantes et regarde, en respirant le philtre qui abolit les années, regarde comme moi ressusciter et grandir devant toi les printemps de ton enfance . Plus mauves . non, plus bleues . Je revois des prés, des bois profonds que la première poussée des bourgeons embrume d'un vert insaisissable, - des ruisseaux froids, des sources perdues, bues par le sable aussitôt que nées, des primevères de Pâques, des jeannettes jaunes au cœur safrané, et des violettes, des violettes, des violettes . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture