Passion, La princesse de Clèves, individu, morale, héroïne tragique, baccalauréat de français, tragédie, préciosité
À travers leurs oeuvres, les écrivains poursuivent une réflexion sur les passions humaines, notamment lorsque ces passions entrent en conflit avec les valeurs de la morale et de la religion, qui jouent souvent un rôle structurant dans la société. Au XVIIe siècle notamment, les moralistes et les auteurs qui se rattachent à ce courant conduisent une analyse sans concession des passions. De plus, en latin, le verbe « pati », qui veut dire « souffrir », a donné le mot « passio », « souffrance ». C'est d'ailleurs de « passio » que vient le mot français passion, qui au début voulait également dire « souffrance ».
[...] De plus, en latin, le verbe « pati », qui veut dire « souffrir », a donné le mot « passio », « souffrance ». C'est d'ailleurs de « passio » que vient le mot français passion, qui au début voulait également dire « souffrance ». Originellement, la passion est ainsi associée à la souffrance, à un tourment sur lequel il n'est pas de prise possible. Ainsi, quel regard Mme de Lafayette, qui publie anonymement La Princesse de Clèves en 1678, porte-t-elle sur les passions ? [...]
[...] L'héroïne subit son destin (Coup de foudre pour M. de Nemours). Dilemme (Amour ou raison ?) personnage pris dans le cercle vicieux de la passion. Combat permanent contre ses sentiments. Cette lutte confère à ce personnage une grandeur d'âme et une dimension héroïque. Aveu à caractère héroïque : exemplarité du personnage. - Un roman aux allures de tragédie : Certain épisode du roman s'apparente à une mise en scène tragique dans laquelle le regard joue un rôle essentiel. Il faut voir sans être vu (Scène de l'aveu, M. [...]
[...] Mme de Clèves n'échappe pas aux jugements superficiels fondés sur des faux-semblants (Le prince de Clèves pense que son épouse l'a trahi car il se fonde sur ce que son gentilhomme a cru voir). La princesse de Clèves et M. de Nemours sont contraints de jouer un rôle face à d'autre membres de la cour afin de ne pas dévoiler la réalité de leurs sentiments. - Un modèle de vertu : Modèle de l'Honnête femme. Sincérité de l'épouse (scène de l'aveu). Renoncement à une union avec M. de Nemours après la mort du prince de Clèves confirme la droiture de l'héroïne. [...]
[...] Forte dimension théâtrale en raison de la proximité entre les personnages et la tension dramatique qui pèse sur eux. La structure narrative fondée en plusieurs rebondissement renforce également l'analogie avec une tragédie qui conduit inéluctablement la princesse de Clèves vers un destin funeste. FAUT IL CONDAMNER LES PASSIONS ? Plan : I. Une conception négative des passions : a. Une puissance irrésistible, qui échappe au contrôle de la raison b. Une cause de souffrances et de destruction c. La promotion de la retraite et de la solitude II. Une impossible disqualification : a. [...]
[...] - La Cour : l'histoire se déroule au c?ur de la cour d'Henri II, se distingue par sa « magnificence », jeu de regard, apparences trompeuses, atmosphère de rivalité. - Vice et Vertu : Le parcours de Mme de Clèves à la cour est marqué par une oscillation constante entre la vertu et le vice. - Parcours : Individu, Morale et Société : - La morale de Mme de Chartres : Le poids de la morale de Mme De Chartres pèse sur les décisions de la princesse. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture