Les Fleurs du Mal, Baudelaire, poésie, mort, laideur, beauté, spleen, idéal, Deuil et mélancolie
Ce document est une boîte à outils pour les élèves qui se préparent à l'écrit du bac de français : il récapitule les connaissances judicieuses pour pouvoir argumenter et construire un commentaire sur les Fleurs du mal de Baudelaire. Il se compose de citations courtes et expliquées avec des arguments déjà rédigés.
[...] Je t'aime à raison du mépris où l'on te tient. De mon écrit, boue au sens propre, jaillis à la face de tes détracteurs Tu es si belle, après l'orage qui te fonde, avec tes ailes bleues » Dans cet extrait, l'auteur consacre à la boue, cette vile matière, un éloge paradoxal. C'est parce qu'on la néglige ou qu'on la déteste que le poète décide de lui dédier son travail. Il s'agit pour lui d'accomplir une transmutation des valeurs : de réapprendre au lecteur à considérer chaque objet de l'univers comme s'il jouait un rôle décisif. [...]
[...] » Le Parnasse est un mouvement littéraire du XIXe siècle qui s'est créé en réaction contre le romantisme. Les parnassiens rejettent l'idée que la littérature puisse être engagée. Ils vouent un culte à la Beauté, aspirent à du beau pour du beau, pas du beau pour de l'utile : leur poésie est un véritable travail d'orfèvre. Ouvrages associés Emile Verhaeren, La Bourse, Les Villes tentaculaires (1920) « Comme un torse de pierre et de métal debout, Avec, en son mystère immonde, Le cœur battant et haletant du monde, Les monuments de l'or, dans les ténèbres, bout. [...]
[...] Lors la voix : Tu vois comme Tes Chevaux aisément se sont tirés de là. Aide-toi, le Ciel t'aidera. » Ce texte poétique retient par la manière pittoresque dont il est écrit la stérile, colère d'un cocher contre la situation qui a immobilisé son équipage. En invoquant le héros qui sortit vainqueur des douze travaux, le charretier croit s'en remettre à une puissance supérieure, mais aucune aide matérielle n'est apportée par le demi-dieu : il se contente de prodiguer des conseils. [...]
[...] C'est ici l'auto-dérision qui règne. Le poète se met en scène comme un piètre apprenti, cherchant vainement à retrouver les anciennes clés de compréhension du monde, en assistant, impuissant, aux plaisanteries auxquelles se livrent une salamandre. Stéphane Mallarmé, Les Fenêtres, Poésies (1899) « Et sa bouche, fiévreuse et d'azur bleu vorace, Telle, jeune, elle alla respirer son trésor, Une peau virginale et de jadis encrasse D'un long baiser amer les tièdes carreaux d'or. » Mallarmé construit un parallèle entre les moribonds embrassant les fenêtres en croyant retrouver la splendeur de leur passé et son propre désir de s'emparer par la poésie de la pureté. [...]
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