Les Fausses Confidences, Marivaux, pièce de théâtre, comédie, amour, classe sociale, manipulation, mensonge, vaudeville
Ce document est une boîte à outils pour les élèves qui se préparent à l'écrit du bac de français : il récapitule les connaissances judicieuses pour pouvoir argumenter et construire un commentaire sur les Fausses Confidences de Marivaux. Il se compose de citations courtes et expliquées avec des arguments déjà rédigés.
[...] Georges Feydeau, La Puce à l'oreille (1907) « On prend une feuille de papier à lettres bien parfumée ; on adresse une lettre à son mari ; une lettre brûlante, comme si c'était une autre femme bien entendu . Et l'on termine en lui donnant un rendezvous. » VAUDEVILLE Cette pièce est fondée sur un comique de situation, d'intrigue, et utilise largement le procédé du quiproquo, du malentendu. Celui-ci vient du fait que tous les personnages se suspectent mutuellement d'adultère, parfois avec raison, parfois sans. Ainsi, Raymonde Chandebise soupçonne son mari VictorEmmanuel et se confie à son amie Lucienne à qui elle demande de l'aider de trouver un moyen de conforter ou de chasser ses inquiétudes. [...]
[...] Ce dernier n'ose pas révéler son amour pour elle, n'ayant aucun avenir à offrir à celle qu'il aime. Dans cet extrait, Julie défend l'apparente traîtrise de M. d'Estourdillac parce qu'elle est amoureuse de M. Vieuxmanoir et qu'elle meurt d'envie de l'épouser. Même si elle ne se doute pas consciemment que l'intriguant a agi en faveur de son amour, son cœur prend naturellement sa défense. Victor Hugo, Ruy Blas (1838) « N'ajoutez pas un mot, c'est outrageant. Gardez votre secret, et gardez votre argent. [ . [...]
[...] Marivaux, Acte Scène 13 « L'événement leur persuadera que vous les avez bien servis ; car, toute réflexion faite, je suis déterminée à épouser le Comte. » Tous les personnages semblent prêts à aménager la vérité conformément à leurs désirs. Araminte, qui n'a cessé de se référer à la probité de son nouvel intendant, pratique une « fausse confidence » pour le mettre à l'épreuve, le pousser à avouer lui-même son amour, en lui affirmant que cela contribuera à protéger son emploi. Celle-ci est retorse car il s'agit de conseiller à Dorante de faire ce que demandent ses détracteurs, donc de lui mentir. [...]
[...] Produire l'énonciation c'est exécuter l'action. Les confidences principales sont le fait de Dubois et elles sont fausses non parce que Dubois ment mais parce que cet acte de discours n'est pas un aveu sincère mais un moyen d'agir sur son destinataire. Ainsi, lorsqu'il révèle à Araminte la passion de Dorante ce qu'il dit est vrai, mais la confidence est fausse parce qu'Araminte se trompe sur les intentions de la révélation : ce n'est pas pour lui communiquer une information capitale mais pour la manipuler, la pousser à agir. [...]
[...] » Marivaux se livre à une critique de l'ambition sociale. Madame Argante est une représentante de l'ordre ancien et le personnage le plus ridicule de la pièce. Porte-parole de cette critique, le comique d'Arlequin égalise les conditions. Son bon sens met au jour la relativité des conditions et donc leur possible bouleversement. Marivaux, Acte Scène 10 « Ma fille n'a qu'un défaut ; c'est que je ne lui trouve pas assez d'élévation : le beau nom de Dorimont et le rang de comtesse ne la touchent pas assez ; elle ne sent pas le désagrément qu'il y a de n'être qu'une bourgeoise. [...]
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