Antonin Artaud et le "théâtre de la cruauté" : bac français.
[...] Antonin Artaud et le « théâtre de la cruauté » pour Antonin Artaud, le théâtre doit avant tout se vivre et donc représenter la vie dans toutes ses dimensions. Pour reprendre une citation de Camille Dumoulié, le personnage principal chez Artaud « se nourrit de sa propre parole et se construit sous le regard de l'autre, un témoin choisi ». Pour cet auteur, le théâtre est le meilleur moyen de rendre compte du monde dans son ensemble, y compris la cruauté fondatrice du monde. Il dit d'ailleurs lui-même que « [ . ] si le théâtre double la vie, la vie double le vrai théâtre. [ . [...]
[...] Antonin Artaud veut redonner un sens mystique au théâtre. Pour lui le théâtre se doit d'être le lieu de l'identification et du sacrifice d'où l'expression de « théâtre de la cruauté » Le « théâtre de la cruauté » Il s'agit avant tout d'un théâtre qui a une visée cathartique forte. Le théâtre devient l'occasion de montrer au public « d'une crise qui se dénoue par la mort ou par la guérison », ce qui permet de se libérer du Mal. [...]
[...] C'est sur la scène que se reconstitue l'union de la pensée, du geste, de l'acte. Et le double du théâtre c'est le réel inutilisé par les hommes de maintenant. » (Lettre à Jean Paulhan janvier 1936) Ses débuts au théâtre Jusqu'en 1938, le jeune Antonin Artaud va travailler auprès de diverses troupes pour se former (notamment avec le mouvement symboliste) et de toutes ses expériences il va extraire son célèbre recueil Le théâtre et son double. Sa carrière théâtrale est marquée par deux dates essentielles : la fondation du Théâtre Alfred Jarry en 1926 avec Roger Vitrac et Robert Aron et la création des Cenci en 1935. [...]
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