Il s'agit d'une analyse détaillée, utilisée pour le bac de français en classe de 1ere
[...] Le pouvoir du roi repose sue un principe de l'ordre de l'irrationnel. Or un politique doit pouvoir être justifié rationnellement par la force, par le consentement éclairé du peuple. * - Les croyance imposées par le pape au roi ne sont pas démontrables : Rica donne 3 exemples : - 3=1 > vise le mystère de la trinité ( le père , le fils et le saint esprit) - le pain n'est pas du pain > Pendant la messe au moment de la consécration, le pain devient - le vin n'est pas du vin > le corps de Christ et le vin le sang du Christ : c'est l'eucharistie 3 DONC : Le pape manipule l'esprit du roi, et par lui, son peuple Montesquieu grâce au regard logique de Rica remet en cause certains dogme religieux (considéré comme irrationnels). [...]
[...] « La vanité de ses sujets » « prodige de l'orgueil humain » « titre d'honneur à vendre » ( antithèse, oxymore) Effet produit : ironie. Montesquieu dit ( par la voie de Rica)le contraire de ce qu'il pense, et met ainsi en lumière le machiavélisme du pouvoir monarchique ( qui utilise les défauts de ses sujets pour mieux les manipuler). Titre d'honneur : titre de noblesse vendus aux bourgeois / ou des offices. À noter : la vanité est plus inépuisable que les mines . Constat très pessimiste sur la nature humaine. ( les mines s'épuiseront, mais la vanité des hommes jamais). [...]
[...] Le regard de l'étranger, regard naïf et décalé posé sur la société européenne, sera souvent utilisé au XVIIe siècle, par les philosophe ( Voltaire fera de même dans Zadig, dans l'Ingénu et dans une certaine mesure , dans Candide). [...]
[...] -Le roi de France exploite son peuple il s'enrichit aux dépends de ses sujets. - Ce pouvoir repose sur le prestige de l'image du roi ( roi du droit divin). Il est dans une certaine mesure assimilé à un Dieu. En témoigne la dernière phrase du paragraphe qui lui est consacré « Il va jusqu'à leur faire croire qu'il les guérit de toutes sortes de maux ». Montesquieu évoque le fait que le roi est censé accomplir des miracles ( il soigne la maladie des écrouelles , en posant simplement la main sur le malade). [...]
[...] Il vise dans ce texte le pouvoir de Louis XIV et du Pape. Une critique du pouvoir Le pouvoir temporel ( celui du roi) L e roi est défini par la puissance qu'il exerce sur les esprits : Cette puissance est exprimée par un paradoxe : le roi n'a pas d'argent et pourtant, il est le prince le plus puissant de l'Europe. En témoigne le champ lexical de la supériorité et de la puissance qui s'oppose à celui de l'infériorité : Champ lexical de l'infériorité : - Il n'a point de mine d'or -Il n'a pas d'autres fonds -S'il n'a qu'un million d'écus - Et qu'il n'ait point d'argent ➔ Les négations souligne le manque : les caisses de l'état son vide en principe, cela témoigne de la faiblesse de l'état. [...]
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