Analyse « Le rêve d'Axel », extrait du roman de Jules Verne « Voyage au centre de la Terre ».
[...] On peut aussi relever l'opposition dans la phrase entre l'adjectif « fossile » qui évoque la vie d'avant, le passé et le verbe « renait » qui exprime plutôt la vie et donc les champs lexicaux du passé : « fossile », « néant », « dépeuplé » et de la vie avec « renait », « naissance » et « transition ». Pour conclure cet extrait nous fait parcourir à travers le rêve d'Axel toute l'histoire de la vie sur terre « mon rêve alors devance », du commencement où la Terre était une étoile dans la galaxie brillante comme le soleil à aujourd'hui. La vie sur Terre est un cycle naturel, un éternel recommencement. Quelque chose s'éteint puis quelque chose naît. [...]
[...] Axel fait un rêve éveillé : emploi du présent de narration. Le champ lexical du rêve est très présent au début du texte : « Cependant mon imagination m'emporte dans les merveilleuses hypothèses de la paléontologie. Je rêve tout éveillé. Je crois voir ». Le rêve d'Axel a l'air merveilleux, la scène se déroule sous ses yeux, ce n'est pas un souvenir, c'est actuel ; l'emploi du temps présent rend la scène actuelle, vivante : « je rêve », « m'emporte ». Le lecteur peut imaginer, visualiser le rêve d'Axel. [...]
[...] Dans la dernière partie, on se rend compte qu'Axel est conscient que son rêve tient du passé « ce monde fossile », cet extrait se termine par un véritable voyage dans le temps : les fossiles étant des organismes ayant vécus sur Terre durant les temps géologiques. Après avoir observé le paysage, on remonte le temps. Axel voit toute l'histoire de la vie sur terre à l'envers, jusqu'au tout début, où il n'y avait aucun être vivant. Il y a des gradations : "Les mammifères disparaissent, puis les oiseaux, puis les reptiles de l'époque secondaire, et enfin les poissons, les crustacés, les mollusques, les articulés". [...]
[...] Ce texte raconte le rêve d'Axel Lidenbrock, neveu d'un professeur minéralogiste et géologue allemand. Il est écrit à la première personne, c'est le neveu qui raconte son rêve, on peut le décomposer en 3 parties : - un esprit rêveur : ligne 1 à 5 - un rêve bien réel : ligne 5 à 17 - un voyage temporel : ligne 18 à la fin. Comment à travers son rêve le narrateur raconte l'histoire de la Terre ? Tout d'abord le texte commence par nous présenter l'esprit d'Axel qui vagabonde « regarde dans les airs », « observe l'espace », s'interroge « Pourquoi », cherche des explications, fait des suggestions avec l'emploi du conditionnel : « fourniraient ». [...]
[...] Le rêve d'Axel est imaginaire mais néanmoins réel. Le narrateur emploie des noms d'espèces d'origine latine ou grec et des termes scientifiques de la préhistoire : noms d'animaux préhistoriques : « Leptotherium », « Mericotherium », « Anoplotherium » ; indications des origines géographiques des découvertes : « le Leptotherium, trouvé dans les cavernes du Brésil, le Mericotherium, venu des régions glacées de la Sibérie » et chronologiques : « le Protopithèque, le premier singe apparu à la surface du globe ». [...]
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