Présentation du Prologue dans Le Conte du Graal - publié le 28/07/2011

Thèmes abordés

Conte du graal, présentation, Charles Philippe d'Alsace

Résumé du document

Ce texte est destiné à Charles Philippe d'Alsace qui était comte de Flandre. C'est le mécène de Chrétien de Troyes Le comte est parti pour la troisième croisade en 1190 et il est mort à Acre le 1er juin 1191. Les historiens sont persuadés que le roman de Chrétien de Troyes a été écrit entre mai 1981 et septembre 1190. La dédicace fait partie du paratexte.

Extraits

[...] La dédicace fait partie du paratexte. Le poète : Chrétien de Troyes Chrétien de Troyes est le plus grand romancier du Moyen-âge. C'est un clerc ( un homme de savoir) car il a une belle écriture. Il a travaillé à la cour de Marie de Champagne ( fille d'Aliénor d'Aquitaine et de Louis VII) donc il était entouré de lettrés. C'est là que c'est développé la notion de courtoise mais Chrétien de Troyes a changé de mécène. On lui reconnaît cinq romans : Erec et Enide, Cligès, Le chevalier de la charrette, Le chevalier au lion, Le conte du graal. [...]

[...] C'est une histoire mais le lecteur doit en tirer une morale : la charité doit être la première vertu du chevalier spirituel. Chrétien essaie peut être de mobiliser des hommes pour les Croisades et aussi louer son mécène par la même occasion. Le prologue est obligatoire pour un poète, c'est un rythe. C'est aussi un lieu d'expression plus personnelle et Chrétien de Troyes en fait un texte qui donne du sens à son œuvre en annonçant l'orientation de son œuvre. [...]

[...] Pour prouver celà, il annonce ses sources. Il s'est appuyé sur un texte en prose, il n'a pas inventé l'œuvre. Il est parti d'une œuvre existante afin de se concentrer sur la richesse de l'écriture elle-même pour en faire un art. Certains experts en littérature pensent qu'il s'est appuyé sur les Contes des Mille et une nuit. Faire l'éloge du mécène Dès le début, Chrétien de Troyes fait une référence positive au roi Alexandre qui était admiré de tous en présentant son mécène le comte comme plus admiré encore. [...]