Dissertation bac français en 3 parties (niveau 1èreS).
[...] * * * En somme, le roman en relatant des faits historiques, permet au lecteur de s'instruire, de conforter sa pensée ou inversement, de bousculer ses opinions. Le cadre du roman a toute son importance. Toutefois, le lecteur doit être averti du manque d'objectivité de certains romans. La sensibilité éprouvée par l'un n'est peut-être pas celle de l'autre. Instruire le roman par des événements historiques a un certain intérêt, et mène à un point de convergence : celui de la réflexion du lecteur. [...]
[...] Cette inspiration de faits réels donne un véritable encadrement au lecteur, lequel peut se repérer d'un point de vue temporal et géographique. Toutefois, l'on peut se demander si cet encadrement n'est pas contraire à l'objectif du roman : celui qui permet de faire évader le lecteur. Dès lors, la question qui se pose est celle de savoir si l'utilisation de matériaux relatant des faits, des lieux, des personnages historiques, ayant eu une véritable existence, lors de la construction du roman est de nature à donner de l'intérêt audit roman ? [...]
[...] En ce sens, l'on pense à l'œuvre de Musset, à savoir Les Confessions d'un enfant du siècle. Dans ce roman, Musset dépeint le règne du Second Empire et les conséquences de ce règne sur génération. Il s'agit en réalité, plus d'un roman sentimental plutôt qu'un roman naturaliste. D'ailleurs, le roman commence par une proclamation de Musset, dans laquelle il énonce que « Pour écrire l'histoire de sa vie, il faut d'abord avoir vécu ; aussi n'est-ce pas la mienne que j'écris. ». C. Le roman, scène d'une prise de position. [...]
[...] Dans son roman, Hugo est très clair : il véhicule son engagement qui est celui d'être contre la peine de mort. A ce titre, il n'hésitera pas à modifier certains faits historiques. * * * Entre roman naturaliste, et roman subjectif, les faits historiques retranscrits dans les romans sont tiraillés par la volonté de retranscrire une idée propre aux auteurs, ou de faire part d'un fait réel. Finalement, le roman ne serait-il pas une réflexion du monde, utilisant à ce titre des événements et personnages historiques ? III. Le roman ou la transmission d'une pensée d'un monde réel. [...]
[...] * * * Nous l'avons vu, par l'emploi des matériaux relatant des faits, personnages historiques, le romancier plonge le lecteur dans un environnement réel, ou du moins, ayant eu une existence. Toutefois, ce plongeon dans le roman ne donne-t-il pas une vision déformée de la réalité, une vision propre au romancier ? Tel sera l'objet de notre second axe d'étude (II). II. Le roman ou la vision subjective du réel. A. Une vision transversale entre subjectivisme et objectivisme. Les romanciers font part, lors de l'élaboration, d'un point de vue qui leur est nécessairement propre. [...]
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