Les livres pour enfants existent depuis le Moyen-âge bien qu'ils étaient rares en raison des coûts d'édition. Les premiers furent les Fables de La Fontaine en 1697, les Contes de Perrault en 1697 et Télémaque de Fénelon deux ans plus tard. C'est après la guerre de 1939-1945 et après une crise dans la littérature de jeunesse que le mot « album » est apparu dans son sens actuel avec l'arrivée de la collection créée par Paul Faucher : Les albums du Père Castor. Selon le Trésor de la langue française, un album serait « un livre où prédominent les illustrations ». C'est en 1996 avec la collection des 1001 livres adressés aux deux à dix ans que la littérature semble s'intéresser uniquement aux jeunes enfants. Depuis plusieurs décennies, la littérature de jeunesse semble être devenue un marché porteur au niveau économique et les albums se multiplient (...)
[...] Le thème de la rentrée des classes dans trois albums de littérature de jeunesse SOMMAIRE INTRODUCTION page 3 I. Présentation des albums page 5 A. Résumés page 5 B. Présentation des auteurs et des illustrateurs page 6 II. Des ouvrages pour se reconnaître page 7 A. Les personnages et les situations connues page 7 B. La peur de l'enfant page 9 C. Mise en scène des angoisses de l'enfant page 12 III. Intérêt des ouvrages : appréhender cette peur page 13 A. [...]
[...] Cet album raconte l'histoire d'une cane nommée Bébé Canard qui va entrer à l'école pour la première fois mais qui a très peur. L'histoire débute le matin de la rentrée des classes à l'heure du petit-déjeuner. Ses parents sont très contents que Bébé Canard soit une grande est aille à l'école mais elle l'est beaucoup moins. Nous suivons Bébé Canard sur le chemin de l'école avec ses parents et sa sœur Perfection Même. Arrivé à l'école, Bébé Canard retrouve son Grand-papa à qui il confie ses craintes. [...]
[...] Elle est souriante et lui présente de nouveaux copains immédiatement. L'album L'école de Léon débute dès la première page par un dessin de la maîtresse et deux phrases à son sujet : C'est Karine qui me l'a dit et Karine, c'est ma maîtresse. Elle est très belle parce qu'elle a des cheveux très longs de princesse Cette idée de cheveux longs de princesse est reprise un peu plus tard. Tous comme dans les deux autres albums, la maîtresse est souriante. [...]
[...] Les images montrant l'intérieur de la salle de classe nous montre des petits lapins ensemble et heureux. Corentin se prend ensuite d'amitié pour une lapine particulière qui se nomme Théa. Je peux lire que son cœur se mit à battre un peu plus fort et un peu plus vite que d'habitude alors qu'il regarde Théa. Il est ici question d'amitié ou peut-être d'amour, ce qui serait intéressant d'aborder avec l'enfant. Le récit se termine sur l'image de Corentin et Théa qui marchent main dans la main en se souriant avec cette phrase au discours direct en gros caractère : J'ai déjà une amie à l'école L'angoisse de l'enfant cherche à être calmée par cette situation. [...]
[...] Pour certains albums, il ne choisira que d'illustrer. C'est le cas pour sa série Max et Lili sur les textes de Dominique de Saint-Mars au succès certains (70 tomes parus).Concepteur visuel pour la presse enfantine et illustrateur, il est également rédacteur en chef visuel du journal Astrapi. Après avoir résumé les albums et présenté succinctement leurs auteurs et illustrateurs, je vais essayer de démontrer que ces albums sont des ouvrages pour se reconnaître pour l'enfant. II. Des ouvrages pour se reconnaître Dans le but de justifier ces propos, je vais m'intéresser aux personnages et aux situations connues que les albums mettent en place. [...]
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