Lettres à un jeune poète, Rainer Maria Rilke 1929, Kappus, métier d'écrivain, ironie et art, Jens Peter Jacobsen, Niels Lybne, Rodin, Marie Grubbe, solitude du poète, amour et poésie, notes de lecture, création artistique
Kappus se trouvait dans un jardin quand il croisa un de ses professeurs. Ce professeur regarda ce qu'il était en train de lire, et reconnut l'auteur : c'était un ancien élève de l'école militaire devenu poète. Kappus, qui se trouvait dans le même cas que lui auparavant c'est-à-dire qui ne voulait pas un métier militaire, entama une correspondance avec Rilke, de 1903 à 1908. Une oeuvre d'art est indicible, elle reste et est durable et ne peut être critiquée, car est souvent incomprise. On ne peut pas donner de conseils, et encore moins les maisons d'édition. Kappus cherche des conseils et avis de l'extérieur alors que pour écrire, il doit puiser ce qu'il y a de plus profond en lui. Il doit comprendre si écrire est pour lui une nécessité ou non.
[...] Ainsi il est préférable de choisir la solitude : et en étant seul, nous nous réfugierons dans notre enfance, nos souvenirs, ou encore ce qui nous entoure, la nature Nous pourrons alors plus aisément trouver l'inspiration pour nos poèmes. Pour Rilke, toute création artistique doit contenir l'intériorité de son auteur. Il faut faire appel à ce qu'il y a de plus profond dans notre être. C'est pourquoi, quel que soit ce que je crée, j'y mets quelque chose de moi. [...]
[...] Celui qui réconforte Kappus c'est-à-dire Rilke arrive à expliquer la tristesse de Kappus car il la vit lui-même. Purs sont les sentiments qui saisissent tout l'être et impurs sont ceux qui ne saisissent qu'un côté de l'être et le distordent. Il faut apprendre à transformer le doute en connaissance. Rilke suggère à Kappus un petit écrit qui parle de la vie et de la mort et de ce qu'elles ont de grand et magnifique. III. Franz Xaver Kappus Kappus semble avoir trouvé un équilibre personnel et un état de solitude. [...]
[...] Ils partagent leurs avis sur les livres conseillés : ils sont plutôt d'accord, et aussi sur le fait que l'introduction aux livres est mauvaise, car personne ne peut comprendre et une œuvre d'art est solitaire. Il faut un rapport particulier à la nature et au sexe : il ne faut pas s'intéresser aux réponses, mais plutôt aux questions. II. Rainer Maria Rilke Rilke fait une description poétique de la ville de Rome : pour lui, elle est belle, mais pas plus belle que d'autres endroits qui ont tous leur beauté. Elle est vieille par ses monuments, mais jeune par son animation. Il parle ensuite de sa solitude qui lui permet de ressentir ses émotions. [...]
[...] Cependant, utilisé à bon escient, le jeu peut participer à l'art en donnant un style personnel à l'écriture. Pour Rilke, l'amour est quelque chose de transcendent et difficile. Comme pour la mort, il n'y a pas de mode d'emploi. Il pense que les jeunes se jettent sur l'amour comme un divertissement : ils multiplient les conquêtes sans savoir s'ils aiment vraiment. Ceci est dû aussi à la société qui donne de l'amour une image simple. Il faut apprendre à sublimer l'amour, connaître l'autre ce qui nous aide à nous connaître soi-même. [...]
[...] Kappus cherche des conseils et avis sur ses poèmes. Quelque part, les éléments que Rilke va lui donner peuvent s'apparenter à des conseils, mais ce ne sont pas des conseils sur l'écriture et la forme en elles-mêmes, mais sur ce que Kappus doit faire et explorer pour trouver lui-même son style et façon d'écrire. Rilke refuse d'appeler cela des conseils, car pour lui, les conseils donnés par la presse et les critiques sont mauvais, car une œuvre d'art est indicible et personne ne peut la comprendre totalement. [...]
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