A 25 ans, Blaise Pascal à la fois philosophe, scientifique et mathématicien, a eu un jour une révélation de Dieu. Après cela il a vu l'imagination comme un danger, quelque chose qui empêche la connaissance que Dieu est partout.
Il retranscrit cette idée dans "Les Pensées", œuvre qui ne représente que des fragments où il décrit les limites et les contradictions de la Nature humaine et dont le but premier est de vaincre l'indifférence des non-croyants. La première version est éditée en 1670. L'auteur nous dévoile la puissance de l'imagination car il veut souligner la misère de l'homme qui ne parvient pas à la vérité. Nous nous demanderons, ainsi, « de quelle manière Blaise Pascal critique-t-il la toute-puissance de l'imagination ». Pour cela, nous verrons dans un premier mouvement l'imagination domine l'esprit humain de la ligne 1 à 6, puis nous évoquerons l'imagination qui s'oppose à la raison le l. 6 à 13 et pour terminer nous appuierons l'idée de Blaise pascal selon laquelle l'imagination puise toute sa puissance dans le plaisir.
[...] Pour conclure on remarque que B. P. critique l'imagination car elle est toute puissante et pourvoyeuse d'erreur, elle puise toute sa puissance dans le plaisir. Par opposition à la modération et à la raison qui rend l'homme triste, honteux et malheureux. Et l'imagination détourne l'homme de lui-même et cette vision ne fait que conforté le rationalisme du 17é s. mais cette imagination est paradoxalement une grande source d'inspiration pour les auteurs de ce siècle, tout comme Jean de la Fontane met en action l'imagination de Perrette partant pour la ville . [...]
[...] Lecture linéaire 2 - BLAISE PASCAL : PENSEE N°78 : IMAGINATION A 25 ans, Blaise Pascal à la fois philosophe, scientifique et mathématicien, a eu un jour une révélation de Dieu. Après cela il a vu l'imagination comme un danger, quelque chose qui empêche la connaissance que Dieu est partout. Il retranscrit cette idée dans "Les Pensées", œuvre qui ne représente que des fragments où il décrit les limites et les contradictions de la Nature humaine et dont le but premier est de vaincre l'indifférence des non-croyants. [...]
[...] met en avant l'universalité de l'imagination dont tous les hommes sont les victimes. Elle représente autant un bien fait qu'un méfait. La troisième et quatrième phrase met en évidence la gradation descendante en rythme ternaire avec des mots en antithèse, puis en rythme binaire, ce qui met en évidence l'échec de la raison et montre la supériorité de l'imagination. L'auteur élargi son propos et l'universalité, en employant le pronom inclusif « nous », et il utilise le champ lexical de la satiété ce qui montre implicitement que l'imagination est directement associée au plaisir. [...]
[...] dénonce l'imagination comme conduisant à l'autosatisfaction car elle nous trompe. C'est un paradoxe ; car ceux qui se croient habiles se plaisent à eux-mêmes alors que ceux qui exercent leur raison sont conscients de leur faiblesse. Dans la deuxième phrase on remarque 2 types de vocabulaire entre la confiance en soi et la peur, de façon à placer un effet de rime et d'antithèse « confiance / défiance ». On peut donc interpréter que l'opposition entre les disciples de l'imagination, bons orateurs orgueilleux et méprisants, et ceux qui font usage de leur raison et qui ne sont pas écouté. [...]
[...] s'apprête que cette puissance s'oppose à la raison. II- l'imagination qui s'oppose à la raison à 13) Le deuxième mouvement est introduit par une périphrase péjorative de la puissance. Nous avons le terme superbe, qui étymologiquement n'a pas la valeur contemporaine, mais exprimait orgueil et hautain, qui s'allie au mot ennemi. B. P. introduit une proposition subordonnée relative dans laquelle la raison est objet alors que l'imagination est sujet, puis une proposition subordonné employée comme C.C. de but introduit par pour et enfin la fin de la proposition principale. [...]
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