Ce document est une rédaction complète et entièrement rédigée qui s'attèle à démontrer l'état de métamorphose de Jean Valjean.
Comment de misérable, Jean Valjean en vient-il à devenir un homme bienveillant ? Nous étudierons cet état de métamorphose en décrivant dans un premier temps l'état misérable dans lequel se trouve notre personnage au début du roman pour montrer dans un deuxième moment pourquoi on peut dire qu'il se transforme en homme bienveillant.
[...] Or comment de misérable, Jean Valjean en vient-il à devenir un homme bienveillant ? Nous étudierons cet état de métamorphose en décrivant dans un premier temps l'état misérable dans lequel se trouve notre personnage au début du roman pour montrer dans un deuxième moment pourquoi on peut dire qu'il se transforme en homme bienveillant. Développement. Tout d'abord, nous allons montrer que Jean ValJean se trouve, au début du roman dans un état misérable. Les misérables selon Victor Hugo désignent la masse des anonymes, les hommes et femmes qui subissent la pauvreté, le mépris et qui sont les victimes de la barbarie des lois humaines. [...]
[...] Il n'a notamment plus à répondre de son passé de bagnard. Ce masque fonctionne tant et si bien que, lorsqu'il se rend au procès d'Arras afin de dévoiler sa véritable identité et ainsi réparer l'injustice qui est faite à Champmathieu, accusé à sa place, ses anciens co-détenu ne le reconnaissent pas. Ainsi, si la misère était anonyme et imprimée dans les corps désolés des malheureux, l'honnêteté et la bienveillance appartiennent à celui qui porte un nom à valeur de statut social et s'impriment sur le visage de celui qui agit conformément à l'honneur. [...]
[...] Il écrit : « La mer c'est l'inexorable nuit sociale où la pénalité jette ses damnés. La mer, c'est l'immense misère. » (Partie Livre Chapitre 8 « L'onde et l'ombre »). Or si Jean Valjean, au sortir du bagne, appartient à ses damnés, qui noyés dans l'injustice d'un monde dont ils seront toujours les coupables ne peuvent que s'enfoncer dans la nuit noire de la misère, comment parvient-il à se changer en homme bienveillant et généreux ? Si la misère est ce gouffre qui engloutit les hommes, comment notre personnage peut-il échapper au naufrage ? [...]
[...] Victor Hugo décrit ainsi cette prise de conscience : « Une voix lui disait-elle à l'oreille qu'il venait de traverser l'heure solennelle de sa destinée, qu'il n'y avait plus de milieu pour lui, que si désormais il n'était pas le meilleur des hommes, il en serait le pire, qu'il fallait pour ainsi dire que maintenant il montât plus haut que l'évêque ou retombât plus bas que le galérien, que s'il voulait devenir bon, il fallait qu'il devînt ange, que s'il voulait rester méchant il fallait qu'il devînt monstre. » (Partie Livre Chapitre 13 « Petit-Gervais »). Face à la misère, Jean Valjean ne peut plus jouer l'inconscience. Il doit devenir honnête homme sans quoi il sera à jamais un monstre. Ainsi c'est en regardant la misère en face, en prenant conscience de sa dépravation que Jean Valjean choisit de s'en détourner pour toujours. Il prend alors la résolution de n'agir désormais qu'en conformité avec ce que le devoir lui dicte. [...]
[...] Consignes : Montrer que Jean Valjean vivait un état de métamorphose, en passant d'un état misérable à un état de bienveillant. Introduction. Les Misérables est un roman de Victor Hugo paru en 1862 et composé en cinq parties qui suivent la vie de Jean Valjean, ancien bagnard, de sa sortie de prison jusqu'à sa mort. L'intrigue se déroule entre la bataille de Waterloo en 1815 et les émeutes de juin 1832 et décrit la vie d'hommes et de femmes du petit peuple, à Paris et dans la France provinciale. [...]
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