Il s'agit d'une étude linéaire de l'extrait correspondant au soliloque introspectif de l'héroïne éponyme (de "Après qu'on eut envoyé la lettre" à "que monsieur de Nemours aimait ailleurs et qu'elle était trompée.") dans l'oeuvre "La princesse de Clèves" de Madame de La Fayette, publiée en 1678 et s'inscrivant dans le parcours "individu, morale et société".
Cette fiche contient une introduction, l'analyse linéaire sous forme d'un tableau avec titre des parties et des sous parties et une conclusion avec ouverture.
[...] la fin = concl raisonnement ® ® ® ® Interprétation Logique apparente : parallélisme avec anaphore + même construction syntax. Majorité de ce raisonnement porte sur attitude av N (1e phrase : regard rétrospectif= analyse manifestations visibles passion// 2e phrase : analyse attitude présente) Effet retardement principale= Conclusion comme repoussée à l'arrière-plan Longueur et complexité structure traduisent mvmt conscience Mme Clv ® Compassion = épisode tournois, jalousie= 1e lecture lettre = aveu indirect et redoublé passion ® Ne porte pas sur une solution pragmatique à adopter, ni sur des regrets ou une honte éventuelle, mais sur un constat de sa dépossession, de son aliénation ® Aveu explicite de sa culpabilité mais s'aveugle sur le vrai remord qui la ronge ® Appellations explicites : N : neutre puis affectif// Prince de Clv pas nommé (périphrase élogieuse encadrée par 2 évocations de N (omniprésent ds sa pensée) ® Concl : honte ne porte pas sur le fait de tromper son mari mais de manquer de tenue aux yeux de N ® Exprime ici la surenchère (mê idée) hyperbate = pt culminant réflexion ® Pt culminant réflexion ® Force de ce souvenir : aveu inconscient Jalousie et donc passion/ pas de prise de décision= envahie par sa passion ® Sommet introspection = propre tromperie = renversement complet de la conclu/ son mari n'est finalement pas à plaindre à côté d'elle ® Conclusion Mme de la Fayette organise la pensée de la princesse de manière construite : elle pose un cadre à l'introspection pour que la Princesse constate ses sentiments et les analyse. [...]
[...] Ici elle revient à la raison v 2e mvmt : 1ere étape de l'introspection Citation Madame de Clèves face à ellemême « elle regarda », « elle se remit devant les yeux » « avec étonnement » La comparaison de ses états « la prodigieuse différence de l'état où elle était le soir, d'avec celui où elle se trouvait alors » « aigreur », « froideur » / »calme », « douceur » « quel calme et quelle douceur » • • • Procédé Termes signifiants ici l'observation par la pensée, raison, réflexion Terme dont le sens classique fort Ex étonnement « prodigieuse » • Opposition d'adj, redoublée + écho sonore Glissement vers disc. Ind. libre Interprétation ® Spectatrice de ses actions// elle est ds l'analyse : elle pose les bases de celle-ci en partant de ses réactions lors de la réécriture lettre ® Prise de consc. [...]
[...] ANALYSE LINEAIRE 8 ® Introduction : La princesse de Clèves est un roman écrit par Mme de Lafayette du XVIIème siècle et dont l'intrigue se passe à la cour d'Henri II au XVI e siècle. A ce moment de l'œuvre, Mme de Clèves est consciente de l'amour réciproque qui existe entre elle et Nemours, cependant, elle tente de cacher ses sentiments. Ce soliloque est un moment d'analyse de la princesse. En effet, le récit passe au pt de vue interne du personnage, ce qui permet de retranscrire avec fidélité ses sentiments et réflexions face à cette situation. [...]
[...] Ce passage traduit un sentiment de culpabilité chez le pers principal dominé par la jalousie qui s'y oppose. Ouverture : Le thème de la jalousie étant également exprimé par la Rochefoucauld « il y a dans la jalousie plus d'amour propre que d'amour » La Fayette, La princesse de Clèves Soliloque de la princesse Après qu'on eut envoyé la lettre à madame la dauphine, monsieur de Clèves et monsieur de Nemours s'en allèrent. Madame de Clèves demeura seule, et sitôt qu'elle ne fut plus soutenue par cette joie que donne la présence de ce que l'on aime, elle revint comme d'un songe ; elle regarda avec étonnement la prodigieuse différence de l'état où elle était le soir, d'avec celui où elle se trouvait alors ; elle se remit devant les yeux l'aigreur et la froideur qu'elle avait fait paraître à monsieur de Nemours, tant qu'elle avait cru que la lettre de madame de Thémines s'adressait à lui ; quel calme et quelle douceur avaient succédé à cette aigreur, sitôt qu'il l'avait persuadée que cette lettre ne le regardait pas. [...]
[...] Quand elle pensait encore que monsieur de Nemours voyait bien qu'elle connaissait son amour, qu'il voyait bien aussi que malgré cette connaissance elle ne l'en traitait pas plus mal en présence même de son mari, qu'au contraire elle ne l'avait jamais regardé si favorablement, qu'elle était cause que monsieur de Clèves l'avait envoyé quérir, et qu'ils venaient de passer une après-dînée ensemble en particulier, elle trouvait qu'elle était d'intelligence avec monsieur de Nemours, qu'elle trompait le mari du monde qui méritait le moins d'être trompé, et elle était honteuse de paraître si peu digne d'estime aux yeux même de son amant. Mais ce qu'elle pouvait moins supporter que tout le reste, était le souvenir de l'état où elle avait passé la nuit, et les cuisantes douleurs que lui avait causées la pensée que monsieur de Nemours aimait ailleurs et qu'elle était trompée. [...]
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