Il s'agit d'une étude linéaire de la scène finale de l'oeuvre "La princesse de Clèves" rédigée par Madame de La Fayette en 1678 et s'inscrivant dans le parcours "individu, morale et société". Cette scène est majeure puisque la princesse de Clèves fait part des véritables raisons qui la poussent à renoncer à cet amour pour Nemours, questionnement et ambiguïté majeurs de l'œuvre. Les deux personnages se retrouvent alors seuls (de "Je crois devoir à votre attachement " à "assurée de n'avoir point le malheur de la jalousie.")
Cette fiche contient une introduction, l'analyse linéaire sous forme d'un tableau avec titres des parties et des sous parties et une conclusion avec ouverture.
[...] Mais je n'aurais pas le même moyen de conserver la vôtre : je crois même que les obstacles ont fait votre constance. Vous en avez assez trouvé pour vous animer à vaincre et mes actions involontaires, ou les choses que le hasard vous a apprises, vous ont donné assez d'espérance pour ne vous pas rebuter. – Ah Madame, reprit M. de Nemours, je ne saurais garder le silence que vous m'imposez : vous me faites trop d'injustice, et vous me faites trop voir combien vous êtes éloignée d'être prévenue en ma faveur. [...]
[...] Dans le roman de la Princesse de Clèves publié anonymement en 1678, elle narre le destin tragique du personnage éponyme de la princesse de Clèves, mariée au Prince de Clèves et éprouvant une forte passion pour le Duc de Nemours. Elle est donc tourmentée entre la passion et la raison. L'extrait étudié, situé à la fin du roman est symbolique puisque le prince de Clèves est mort et qu''il s'agit de la première fois qu'ils se retrouvent seuls dans une pièce. (Lecture expressive du texte) ® Problématique : quelles raisons véritables motivent Mme de Clèves à renoncer à cet amour ? [...]
[...] Vous avez déjà eu plusieurs passions ; vous en auriez encore ; je ne ferais plus votre bonheur ; je vous verrais pour une autre comme vous auriez été pour moi. J'en aurais une douleur mortelle et je ne serais pas même assurée de n'avoir point le malheur de la jalousie. [...]
[...] Elle refuse un monde de galanterie, de séduction. Elle veut 1 amour vrai et refuse la facilité. Ouverture : La fin de cette œuvre est donc assez complexe puisqu'elle repose sur la pluralité des interprétations possibles quant au refus de Mme de Clèves à se libérer de sa passion pour N. Mme de Lafayette, La princesse de Clèves Explicit Je crois devoir à votre attachement la faible récompense de ne vous cacher aucun de mes sentiments et de vous les laisser voir tels qu'ils sont. [...]
[...] » + suite • Modalisateur ® La passion des hô est possible par les obstacles qu'ils rencontrent si elle cède tout leur amour va s'arrêter v 3e mvmt : une princesse affectée par la passion Citation La déception du Prince de Clèves « Ah madame, reprit . » Procédé • N relance l'argumentation (exclamat°) La détermination de la Princesse à refuser cet amour « Les passions peuvent me conduire mais ne sauraient m'aveugler » • Absolu + Conditionnel « Rien ne peut » « Douleur mortelle » • Excès, hyperbole « Jalousie » Interprétation ® Il a compris qu'elle le sous-estime et qu'il n'est pas à la hauteur de M Clèves ® Revendications de la suprématie de la raison et de sa liberté = force d'âme/ elle maitrise sa vie ® Imagination/ enfermée dans cette idée ® Expérience forte dans l'œuvre. [...]
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