Émission France Culture, Simone de Beauvoir une jeune fille rangée (17 août 2015), rhétorique, mémoires de Simone de Beauvoir, éducation bourgeoise, Madeleine Gobeil, Jean-Paul Sartre
Dans une interview de 1960 avec Tony Stockholm, elle parle en anglais, qui n'est pas sa langue maternelle. Elle a un enthousiasme à parler des origines de sa vie et de sa pensée. Sa voix est rauque et haut perchée. Elle parle vite. Elle a l'art de la conversation, de la rhétorique française. L'interview porte sur le premier volume de ses mémoires et son devoir envers elle enfant. Elle parle aussi de la mort de sa meilleure amie dans des conditions tragiques. C'est un hommage à elle, à sa vie...
[...] Simone de Beauvoir = surnommée le castor Simone de Beauvoir disait que pour elle voyager avait tjs été un désir brûlant. Elle découvre le Paris populaire et va s'encanailler dans des bars principalement. Cela lui permet de découvrir le monde autour d'elle. « Je veux la vie. Toute la vie. Je me sens curieuse( . ) » Elle va faire de Sartre « l'être supérieur » qu'elle imaginait dans ses cahiers de jeunesse lorsqu'elle se faisait une conception de l'amour. [...]
[...] Émission France Culture « Simone de Beauvoir, une jeune fille rangée » (17 août 2015). En Amérique = « mémoires d'une jeune fille obéissante ». Interview 1960 avec Tony Stockholm : elle parle en anglais, pas sa langue maternelle. Enthousiasme à parler des origines de sa vie et de sa pensée. Voix rauque et haut perchée. Elle parle vite, son style. Elle a l'art de la conversation, de la rhétorique française. Interview : premier volume de ses mémoires (jf rangée) = devoir envers elle enfant. [...]
[...] Adolescence étouffante d'une part a cause de ce secret à cacher a sa mère, d'autre part avec son père qui n'aime plus son attirance pour la littérature. Ce n'est pas une crise. C'est un constat à l'adolescence. Édition de ses cahiers de jeunesse par Sylvie le bon de Beauvoir en 2008. Elle avait une écriture très difficile à lire. « Recevoir une lettre de Simone de Beauvoir, c'est à la fois un plaisir et une torture. » Elle décide d'écrire son journal pour vaincre sa solitude morale. On y voit une jeune fille passionnée. [...]
[...] La bonne relation mère père va se dégrader avec l'âge, le père va s'éloigner de sa femme et avoir des maîtresses. Simone est très admirée par sa mère des l'enfance. Elle met en valeur sans cesse ses écrits . « Les bas bleus » = les femmes intellectuelles. Simone va devenir un type de femme que son père n'aime absolument pas. C'est une des raisons qui expliquent sa souffrance d'adolescente. Enfance très conventionnelle. Est restée jusqu'à 17-18 ans dans un institut catholique (cours Desir). [...]
[...] Madeleine Gobeil, amie intime de Simone de Beauvoir : « elle m'a dit : « il y a un creux dans l'être ». C'est une phrase merveilleuse ». Elle a défendu contre vents et marées Violette Leduc (écriture très passionnée). + « elle a toujours pensé que les femmes ne sont pas ce qu'elles devraient être mais ce qu'elles peuvent devenir. » + « Très vite elle m'a demandé de l'appeler Castor, comme ses amis intimes. ( . ) c'était René Maheut qui l'avait ainsi nommé en disant : les castors travaillent bcp et vivent en bande.» C'était une personne controversée qui était contre la bourgeoisie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture