Quatrième grande comédie de Molière, L'École des Femmes est crée en 1662. Auteur phare du XVIIe siècle, incarnant le classicisme, Molière traite du thème du mariage dans une pièce qui rencontra un vif succès mais déclencha aussi une polémique. Molière y dépeint Arnolphe, personnage obnubilé par la peur de devenir cocu, qui va jusqu'à faire élever sa pupille Agnès dans l'isolement et l'ignorance. Il part du principe qu'une femme ne peut être vertueuse et sage que si elle est niaise et ignorante. Il est ainsi persuadé qu'en épousant Agnès, il échappera au cocufiage que subissent la plupart des hommes.
[...] -Arnolphe irrité : "certaines gens" fait référence à tous les hommes cocus, y compris sans doute Chrysalde. Cela montre à quel point Arnolphe est présomptueux et méprisant, il se considère supérieur à tous. -le ton de l'extrait "ce beau discours" est très narquois, on est dans le registre de l'ironie : Arnolphe se moque de Chrysalde en disant le contraire de ce qu'il pense. Encore une fois, cela montre qu'Arnolphe est persuadé de détenir LA vérite universelle sur ce qu'est un bon mariage et sur ce qu'est un homme cocu. [...]
[...] L'École Des Femmes. Molière Act IV, Scène 8. Introduction : Quatrième grande comédie de Molière, L'École des Femmes est crée en 1662. Auteur phare du XVIIe siècle, incarnant le classicisme, Molière traite du thème du mariage dans une pièce qui rencontra un vif succès mais déclencha aussi une polémique. Molière y dépeint Arnolphe, personnage obnubilé par la peur de devenir cocu, qui va jusqu'à faire élever sa pupille Agnès dans l'isolement et l'ignorance. Il part du principe qu'une femme ne peut être vertueuse et sage que si elle est niaise et ignorante. [...]
[...] Chrysalde, lui, se livre à un long monologue (vers 1228 à 1275) ainsi qu'à une longue tirade (vers 1288 à 1305), qui ont pour but de convaincre Arnolphe que son entêtement à vouloir coûte que coûte épouser Agnès ne le protègera pas plus que les autres du cocufiage. Il utilise beaucoup le présent qui a une valeur de vérité générale pour dire qu'il y a des choses auxquelles les hommes ne peuvent échapper. Ce présent expose les faits comme étant immuables, car pour Chrysalde, on ne peut changer certains traits de caractère des femmes, y compris d'Agnès. -Chrysalde pense qu'un homme ne doit pas avoir honte d'être cocu si jamais cela lui arrive ( vers 1244 à 1247). [...]
[...] Chrysalde s'en sert pour dire qu'il ne cautionne aucune attitude extrême face au cocufiage : ni celle des hommes qui vont choisir d'être amis avec les amants de leurs femmes 1255-1256), ni celle des jaloux qui remuent ciel et terre par leur colère 1263-1265). Il a en cela une supériorité sur Arnolphe car il a acquis une forme de sagesse qui lui permet de relativiser la gravité du cocufiage. II - L'évolution d'Arnolphe. -Les trois premières répliques d'Arnolphe sont laconiques, presque impolies, elles montrent l'agacement d'Arnolphe, son désir de se débarrasser rapidement de Chrysalde pour mettre au point son plan et mettre Horace hors d'état de nuire. [...]
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