Littérature, Dialogue imaginaire, vie d'Albert Camus, rencontre au paradis, réservation d'un taxi, protagonistes, prise de conscience, absurdité, parti communiste
Jean Louis ; Celui qui habite la maison où se passe l'action.
Camus ; Celui qui arrive dans la maison.
DÉCOR ; Une chaise, une petite table sur laquelle est posée une valise ouverte et pleine. Un téléphone sur un petit meuble.
Le rideau se lève, Jean louis est au téléphone. Ils sont tous les deux au paradis. Jean louis a passé un coup de téléphone pour réserver un taxi une heure plus tôt…
[...] D'un piéton Jean Louis : Ah effectivement . Revient un livre à la main, qu'il met dans la valise. Pouvez-vous m'aider ? Camus : Oui, bien sûr. Maintient la valise pendant que Jean louis la ferme. Jean Louis : Je pars deux jours et j'ai une valise de trois semaines. Il réussit à la fermer. Voilà Bien, combien de temps faut-il pour aller à la gare de l'est ? Camus : La gare de l'est ? Je ne sais pas. [...]
[...] Jean louis : Fabuleux, impressionnant, fascinant Impressionné Camus : Je sais bien. Jean Louis : Mais monsieur Camus : Appelez-moi Alb, nous sommes amis dorénavant. Jean Louis : Haha, d'accord Alb. Tu es vraiment quelqu'un de bizarre. Mais dites-moi en tant qu'écrivain de quelle œuvre êtes-vous le plus fier ? Camus : Je citerai « La Peste » sans hésiter, j'ai d'ailleurs reçu un prix Nobel en 1957 pour celle-ci, regardez , voilà une vidéo qui devrai vous plaire, elle résume l'intrigue du livre. [...]
[...] Camus : Pas du tout Jean louis : Mais alors qui êtes-vous ? Camus : Je me présente, Albert Camus. Né le 7 novembre 1913, à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans un accident de voiture. Jean louis : Je ne connais pas. Heureusement que vous n'étiez pas mon chauffeur de taxi. Que faites-vous chez moi ? Camus : j'ai sonné et vous m'avez dit d'entrer, alors je suis entré. Jean germain : Mais j'attendais un chauffeur de taxi. Je ne vous connais pas monsieur. [...]
[...] Ah enfin, bon alors Albert Camus Waw Il dicte. Après une licence de philosophie, Albert Camus devient journaliste engagé du parti communiste Alger-Républicain, puis fut résistant. Camus : D'une courte adhésion au parti communiste (1935-1936), il se méfie de la certitude que la stratégie politique ne doit jamais prendre le pas sur la morale . Jean louis : Attendez, vous connaissez votre bio par cœur. Ebahi. Il se ressaisit. Mais pourquoi être venu chez moi ? Camus : Je n'ai pas connu mon père et j'ai passé mon enfance avec ma mère en Algérie. [...]
[...] Jean louis : Votre absurdité ? En quoi cela consiste ? Camus : Je m'explique. La prise de conscience de cette absurdité nous permet de mieux accepter l'existence en vivant dans la réalité pour conquérir notre liberté. Pour la surmonter, il faut se révolter contre sa condition et contre l'injustice. Je suis venu vous proposer mon aide. Jean louis : Oui, bon apparemment vous avez trouvé un ignorant, bien, que faites-vous exactement ? Camus : Je mets à profit mon talent d'écrivain pour diffuser ma philosophie. [...]
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