Les Fenêtres, Baudelaire, poèmes en prose, mots antithétiques, strophes d'inégales longueurs
Les poèmes en prose (Les fenêtres, Baudelaire) & les calligrammes (La Dive Bouteille, Rabelais XVI et
La colombe poignardée et le jet d'eau, Apollinaire XX).
Baudelaire crée la forme du poème en prose utilisé au XIXème par Rimbaud et toujours utilisé actuellement.
On a une expression où s'opposent deux mots antithétiques. La prose c'est un grand nombre de phrases ponctuées d'inégales longueurs.
Or, la prose peut et doit être rythmée et fluide. Elle doit avoir la possibilité de répéter des mots, des expressions, formes verbales ou encore des mots utilisés par synonymie. Aussi, la prose peut se découper en paragraphes semblablent à des strophes d'inégales longueurs.
[...] La description est épurée : visage, vêtement, et presque rien, c'est une description ordinaire. La prose est rythmée, cadencée, stylisée. La suite de la phrase repose sur la création imaginaire du poète comme une légende. Puis, le rythme s'élargit à quatre temps pour se raconter à lui-même sa création de la vie d'une vieille femme car il y a une création d'une émotion forte (pleurer) donc il y a bien le sentiment de compassion, d'une émotion intense. L'histoire a donc été séquencés pour rechercher l'émotion. [...]
[...] Effectivement, le poème en prose narrative et descriptive mise en valeur par rythme binaire, ternaire avec des répétitions des échos entre les mots et des effets de strophes d'inégales longueurs car le poète construit des paragraphes avec des blancs typographiques : imitation de la strophe. A la même époque environ apparaît le mot calligramme. (Apollinaire) pour indiquer que la poésie peut être un jeu qui mêle des mots à des dessins. Ce n'est en aucun cas une forme nouvelle, elle existait dans l'Antiquité où de nombreux poètes représentaient des mots avec des dessins (hache, œufs, au Moyen-âge, on retrouve cette tradition avec des dessins littéraires polychromés. [...]
[...] Un calligramme utilise bien un sujet pour faire une prière et lui fait des compliments et demande de donner un sens de la vie. Le propre du calligramme est une devinette (métaphore, image) car on ne trouve jamais les mots recherchés, le savoir, le sens de la vie mais le champ lexical du vin qui ne peut mentir. Le sens repose sur une image, le lecteur à qui on veut plaire et solliciter intellectuellement. La colombe poignardée et le jet d'eau - Apollinaire Apollinaire est connu pour un recueil Alcools. [...]
[...] Vers 11, ils se sont engagés et il répète pour clore son poème que celui qui incarne la guerre est un laurier rose (fleur du midi). On constate que les deux dessins et poèmes évoquent les amours, amis perdus ou mort. Reste le thème de la poésie du XVIème siècle expliquant des sentiments mélancoliques chez François Villon et Rutebeuf. On comprend que la lettre O est le signe d'une poésie lyrique : sentiment et regret profond, et le ? sera une question sur le sort de ses amis. [...]
[...] Le titre est en lien avec le dessin, une forme traditionnelle. Or, est également traditionnelle le fait d'avoir recouru à des vers de différentes longueurs. On a des octosyllabes, trisyllabes, et des décasyllabes. En revanche, la modernité tient dans le fait qu'elle a les ailes ouvertes, elle va s'envoler. Dans ce dessin, la lettre C est mis en relation avec et toi donc la ligne verticale souligne bien l'envole. Evocation à travers un septain, énumération de plusieurs femmes dès le vers 2 reposant sur l'allitération en M Vers deux femmes sont cités Yvette et Laury : elles ont été aimé par le poète mais vers Annie et Marie femme connues et aimées du poète sont associées à un champ lexical de la souffrance pleurer poignarder prier illustré par une métaphore jet d'eau c'est-à-dire l'image mime les pleurs versés par le poète. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture