Résumé de texte et analyse sous l'angle psychanalytique du tome 1 des Confessions de Rousseau.
[...] Il en tirera notamment ses traités sur l'éducation idéale à partir de ce qu'il a vécu lui-même. Paradoxalement dans le chaos et le désordre qui caractérise son existence, Rousseau croit à l'historicité et à l'intelligibilité de sa vie. Cependant les voit- il moins comme un savoir qu'il aurait à sa disposition que comme une recherche à construire. Exhaustivité : son idée est de « tout dire » sans aucune censure sur ses pensées les plus intimes. Le détail pour Rousseau révèle l'essentiel. [...]
[...] Ce n'est pas à moi de juger de l'importance des faits, je les dois tous dire, et lui laisser le soin de choisir. 211-212) » La seconde partie des Confessions a été écrite beaucoup plus rapidement et à une époque où Rousseau est dans une grande solitude, coupé de tous ses amis et du monde, méfiant et hypersensible. Il retrace des événements douloureux pour tenter de leur donner du sens. Rousseau revient à Paris en 1770 pour déjouer, semble-t-il le « complot » dont finalement il ne sait rien. [...]
[...] ) ni même mes mémoires » (p455 livre 19) Rousseau va alors se passionner pour la botanique. Au gré de ses promenades il collectionnera des plantes, formera des herbiers et rédigera pour une de ses amies des « lettres sur la botanique». La nature est à ses yeux apaisante, elle permet, dit-il , « à l'homme d'apaiser ses angoisses et de le détourner de ses obsessions » 456). Source de rêverie et même d'extase la botanique témoigne pour Rousseau de la beauté avec lequel Dieu a conçu le monde. [...]
[...] En 1724, il retourne quelques mois chez son oncle à Genève, avant d'entamer ses années d'apprentissage : d'abord chez M. Masseron (greffier), puis chez M. Ducommun (graveur), tous deux méprisants et tyranniques à son égard. Ces expériences malheureuses développent en lui certains gouts pour le mensonge et le vol. Quelques années plus tard, alors qu'il rentre d'une promenade dans la campagne, Rousseau trouve les portes de la ville fermées. Il y voit un signe du destin et choisit de quitter Genève définitivement. [...]
[...] Il devient ensuite laquais dans une grande maison réputée de l'époque, tenue par le comte de Gouvon. Jean-Jacques n'aime pas sa condition de serviteur, il se fait rapidement remarquer pour son esprit, son intelligence et devient alors le secrétaire du comte. Cependant malgré ces nouvelles fonctions et son entente cordiale avec celui-ci, Rousseau n'a qu'une idée, celle de retourner à Annecy pour retrouver Mme de Warens. D'abord congédié par cette dernière, il se présente à l'improviste à son domicile. Mme de Warens finit par céder devant l'insistance et la détermination du jeune Rousseau. [...]
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