Cent ans de solitude est devenu le roman le plus emblématique de la culture latino-américaine…
[...] Séquence IV : le fin de Macondo Les années passent et peu à peu la ville se vide. Aureliano (Babylone), connu pour être sage, passe sa vie à déchiffrer les manuscrits écrits par Melquiades. Pendant ce temps, sa tante Amaranta revient d'Europe. Úrsula est mariée à Gastón. En effet, ils tous deux tombent amoureux ans connaître leur parenté. Dès lors, Ursula part mais tombe enceinte. Au cours de l'accouchement, dans lequel elle meurt, elle donne naissance à un enfant avec une queue de porc. [...]
[...] Arcadio était le fruit d'une relation amoureuse entre José Arcado Jr. et Pilar Ternera, régente d'un bordel. Il a été élevé dans la maison de ses grands-parents à la condition que son origine lui soit cachée. Il a grandi en pensant être le fils du grand patriarche. Lorsqu'il est nommé patron de Macondo, Arcadio devient un dictateur et tyrannise la ville. Il est abattu par les conservateurs. Au cours de son activité en tant que chef des libéraux, le colonel Aureliano fait face à 32 batailles au total, qu'il perd toujours. [...]
[...] A partir d'une visite de la mémoire de son pays natal, Aracataca, l'auteur observe passer le XIXème siècle dans la confrontation entre les libéraux et les conservateurs, l'arrivée du train, la fièvre en plein essor de la banane, l'expansion du capitalisme et des pratiques de domination etc. Ce sont les étapes de la tradition à la modernité de la périphérie. García Márquez dialogue également avec les valeurs d'une culture traversée par toutes sortes d'histoires mythiques et religieuses, qui ont un pouvoir considérable. Il donne voix aux préjugés, aux superstitions les plus vives et les plus fortes, et aux images bibliques du catholicisme, naturalisées dans l'imaginaire populaire latino-américain: un péché originel qui attend sa punition, une supposition et un déluge. [...]
[...] Arcadios rêveurs et impulsifs, Auréliens retirés et curieux, Ursulas énergiques mais superstitieuses ou une Fernanda extrêmement religieuse et tyrannique, peut représenter, après tout, les forces de l'histoire qui luttent pour dominer (recherche du savoir, force militaire, religion, préjugés, capitalisme), images du monde démenties disparaître, tous mêlés à la grande histoire du fondateur. Conclusion Ainsi, dans chaque histoire de Cent ans de solitude, dans l'histoire de chaque personnage et dans la manière dont chacun est filé, une seule force reste attachée, voilée, acculée par l'énergie des forces opposées. Cette force humaine vitale succombe au poids d'une culture qui, dans un certain sens, condamne la famille Buendía à vivre cent ans de solitude. [...]
[...] Aureliano essaie de trouver de l'aide, mais lorsqu'il ne trouve plus qu'un barman, il se saoule et s'endort. Quand il se réveille et retourne auprès d'Ursula, l'enfant a été dévoré par les fourmis. Enfin, Aureliano sera capable de déchiffrer les rouleaux de Melquiades qui relatent la phrase suivante : «Parce que les courses condamnées à cent ans de solitude n'avaient pas une seconde chance sur le terrain». Dès lors, tout Macondo est dévasté et enterré par un ouragan. Analyse de Cent années de solitude Le vrai merveilleux Le roman Cent années de solitude est l'une des œuvres les plus représentatives du boum Latino-américain. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture