Ce document présente une analyse du poème Chant d'automne de Charles Baudelaire avec une introduction, une analyse linéaire et formelle (de quelques vers) et des caractéristiques typiquement baudelairien
[...] Finalement, l'automne est « glorieux ». On associe la couleur jaunâtre et orange à la gloire et celles-ci sont aussi les couleurs des feuilles pendant l'automne. Les points d'exclamation prédominent dans la dernière strophe du poème. Le poète souligne encore une fois sa souffrance et exprime son désir de vouloir savourer « l'arrière-saison » en regrettant l'été passé. La fuite du temps est parfaitement bien mise en évidence. En guise de conclusion, le lecteur remarque clairement la différence entre la première partie et la deuxième partie du poème. [...]
[...] Baudelaire - Chant d'automne Ce poème de Charles Baudelaire s'intitule Chant d'automne et appartient à la partie Spleen et idéal du recueil Les Fleurs du Mal. Ce poème est divisé en 2 parties et celles-ci évoquent l'arrivée de la saison de l'automne. Ainsi, dans la première partie, Baudelaire explique que l'automne n'est qu'une étape intermédiaire entre l'été et l'hiver parce qu'il n'évoque que l'hiver et exprime que celui-ci va « bientôt nous plonger dans les froides ténèbres », c'est-à-dire l'hiver est proche. [...]
[...] Dans ce poème, Baudelaire utilise des rimes croisées (abab) qui sont pures. Un exemple serait « verdâtre - âtre » ou « amer-mer ». De plus, ce sont des rimes suffisantes, voire riches et il y a une alternance entre rimes masculines et féminines qui souligne de nouveau la dualité. De plus, les vers sont des alexandrins à 12 syllabes, il y a une structure syntaxique simple et c'est un rythme fluide avec beaucoup d'enjambements ce qui peut montrer la fuite du temps et montrer que le temps ne s'arrête pas. [...]
[...] De plus, le premier vers de ce quatrain montre que l'hiver est absorbé involontairement par le poète et qu'il n'est pas capable de se défendre. Il compare son cœur au soleil dans les deux derniers vers et explique à travers un oxymore que les deux sont emprisonnés dans un enfer « polaire » tout en ressemblant à un bloc rouge mais glacé. Le champ lexical de la guerre est présent dans la troisième strophe puisque le poète parle « des coups du bélier ». Son esprit est comme une tour qui est détruite pendant la guerre. [...]
[...] Pourtant ce quatrain offre aussi un certain répit puisque le poète paraît apaisé, voire « bercé ». Par la suite, Baudelaire s'adresse à une femme dans le cinquième quatrain. Il complimente ses « yeux verdâtres » et la qualifie comme « douce beauté », donc il idéalise la femme et souligne sa beauté mystérieuse. Or, ce jour-là, il est incapable de la glorifier et de l'apprécier car tout lui est amer. En d'autres termes, le départ de l'été donne de la vie à la mélancolie intérieure et le poète perd son pouvoir créateur. [...]
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