Travail sur le film « Elephant » réaliser par Gus van Sant, qui s'inspire de la tuerie de Columbine (1999).
1. Analyse des choix artistiques du réalisateur
2. Comparaison avec une œuvre narrative : « L'Adversaire », d'Emmanuel Carrère
[...] La photographie et la mise en scène Les plans fixes sont rares, la caméra est presque constamment en mouvement. Lorsque Gus van Sant veut présenter un personnage, il place d'abord la caméra derrière le protagoniste concerné. Puis la caméra se déplace de telle sorte qu'elle devient, la plupart du temps, semi-subjective (c'est-à-dire que l'on est très proche des yeux du personnage) ou complètement subjective (c'est-à-dire que la caméra est les yeux du personnage). Les deux plans où l'on voit seulement le ciel sont significatifs. [...]
[...] À la fin, le film se termine avant que l'on voit si Alex tue Nathan et Carrie. Cela laisse le doute planer, même si l'on imagine facilement qu'Alex n'a eu aucune pitié. La bande-son Les différentes musiques sont très principalement jouées au piano. Celles qui sont le plus mises en valeur sont de Beethoven : la Lettre à Élise (vers le milieu du film, également les génériques de début et de fin) et la Sonate « Au clair de lune » (vers la fin du film). [...]
[...] mercredi 6 janvier 2020 Travail sur le film Elephant, Gus van Sant Gus van Sant est un cinéaste américain qui s'inspire de la tuerie de Columbine (1999) pour réaliser un film en 2003 : Elephant. Ce-dernier est notamment récompensé au Festival de Cannes, la même année. Ses choix en tant que réalisateur ont été importants, difficiles mais essentiels au film. Ils peuvent être comparé à ceux d'Emmanuel Carrère pour l'écriture de son livre L'Adversaire, qui reste une œuvre littéraire et narrative. [...]
[...] En effet, dans le livre, l'auteur nous expose dès les premières pages la situation : on apprend qu'il a eu un incendie chez les Romand, qu'ils sont morts et on arrive très vite aux soupçons envers Jean-Claude, puis il y a des retours en arrière pour expliquer la mentalité du personnage etc. À l'inverse, dans le film, le temps accordé à la tuerie est très court à la fin, on nous présente les personnages dans les détails au début. Enfin, la façon dont se terminent le livre et le film par rapport au fait réel. Dans le premier cas, l'œuvre étant biographique, Emmanuel Carrère a dû respecter le vrai et a laissé son personnage en vie à la fin. [...]
[...] Cette fois, ce sont les nuages orageux qui laissent la place au soleil. On peut voir une métaphore de la tuerie dans ces nuages. Sur l'affiche du film, on ne voit que deux personnages : John et Alicia. Le garçon est épargné par Alex car il est son ami, peut-être son unique. Alicia est sauvée par un autre élève quand Alex et Éric se rapprochent de sa cachette. Ils sont les deux seuls personnages que le spectateur connaisse à rester en vie, avec Alex. [...]
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