ANALYSE DE LA POÉSIE DE SIMONETTA BUONACCINI" PORTRAIT" EN COMPARANT AVEC LE ROMAN DE ANNE Hébert "LES FOUS DE BASSAN"
[...] La nature est ainsi personnifiée « le val qui l'écoute ». Nous avons l'impression d'une Nature pleine de compassion envers la jeune femme. « L'écho » pourrait symboliser une voix qui ne peut trouver de réponse. De la même manière, la nature est omniprésente dans Les Fous de Bassan : « "Dans toute cette histoire il faudrait tenir compte du vent, de la présence du vent, de sa voix lancinante dans nos oreilles, de son haleine salée sur nos lèvres. [...]
[...] Les rames sont en croix sur les sièges, comme d'habitude. Tout est comme d'habitude, sauf que Nora et Olivia sont perdues. » Ainsi, le poème d'Anne Fontaine intitulé « Ophélie » et le roman Les fous de Bassan écrit par Anne Hébert ont de nombreuses résonances. Dans les deux textes, il est question de la disparition de jeunes filles dont la mort mystérieuse est évoquée de manière tragique et pathétique. Dans les deux œuvres, la Nature est omniprésente, comme une entité à part entière, volontiers personnifiée. [...]
[...] Les fous de Bassan est un roman écrit par Anne Hébert publié en 1982. Il raconte de cinq manière différente la mort tragique de deux jeunes filles de 15 ans. Le poème d'Anne Fontaine intitulé Ophélie semble faire référence au célèbre personnage de de Sharkespeare, notamment Rimbaud dont avec le poème portant le même nom « Ophélie ». Nous allons étudier le poème d'Anne Fontaine en tenant de voir en quoi il peut faire référence au roman d'Anne Hébert. Ce poème évoque d'abord la mort tragique d'une jeune fille. [...]
[...] Nos âmes poreuses sont traversées de part en part. Le vent a toujours soufflé trop fort ici et ce qui est arrivé n'a été possible qu'à cause du vent qui entête et rend fou." Dans cet extrait, on retrouve donc la même personnification de la Nature. On évoque ainsi le vent et « sa voix lancinante », « son haleine salée ». Après avoir orienté notre analyse sur l'étroite relation qui unit Nature et personnages, nous allons voir comment ces personnages sont le symbole de quelque chose qui les dépasse, de tout un monde. [...]
[...] La dimension aquatique est donc présente dans ces deux ouvrages. La douceur et la fragilité de cette jeune fille sont évoquées de la manière suivante : « rires frais, fragiles », « sanglot cristallin », « tendresse en fuite », « coeur » d'une enfant. Après avoir évoqué la jeunesse et la douceur de cette jeune femme, il peut être intéressant d'étudier la manière dont la jeune femme se confond avec la nature : « Les feuillages de saule aux cheveux emmêlés » qui lui donnent par ailleurs presque une allure christique. [...]
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