Une analyse de 12 fables tirées des livres 7 à 11 du recueil de Jean de la Fontaine. Pour chaque fable les sous parties pour l'analyse sont:-Analyse du titre-Résumé de la fable-Analyse de la morale-Choix de la fable-Citation-Parcours "Imagination et pensée au 17ème siècle"Les fables ayant été analysées sont:Les deux pigeons/L'huitre et les plaideurs/Le singe et le léopard/Le trésor et les deux hommes/La tortue et les deux canards/Le loup et les bergers/La lionne et l'Ourse/Le Marchand, le Gentilhomme, le Pâtre et le Fils de roi/Le Songe d'un habitant du Mogol/Le paysan du Danube/Le vieillard et les trois jeunes hommes/Le loup et le Renard.
[...] Le léopard vante son mérite et sa gloire. Le singe de son côté vante son intelligence. Analyse de la morale : Dans sa morale le fabuliste prend parti pour le singe. Le Singe incarne les qualités intérieures, là où le Léopard ne représente que les vertus apparentes. A partir du vers 26, le fabuliste prend la parole pour faire l'éloge du singe : « Le Singe avait raison ; ce n'est pas sur l'habit / Que la diversité me plaît, c'est dans l'esprit » (v. 26-27). [...]
[...] La tortue et les deux canards Analyse du titre : Cette fable met en scène trois animaux, une tortue et deux canards. La tortue représente la reine vaniteuse et les canards des courtisans. Résumé de la fable : Un jour une tortue étant las de vivre dans son trou, songeait à partir en voyage. Deux canards la conseillèrent, ils lui proposaient un système pour la faire partir en volant. Un bâton dans la bouche de la tortue et les deux canards aux extrémités du bâton. [...]
[...] Le vieillard symbole de sagesse et les jeunes hommes d'insouciance. Résumé de la fable : Un vieil homme plantait, il était le fruit des interrogations des 3 jeunes hommes quant à son âge. L'octogénaire les avertit, il faut qu'ils soient moins insouciants et bien plus conscients du danger. Mais aucun des trois jeunes hommes écouta le vieil homme et chacun d'entre eux mourut de manière tragique. Analyse de la morale : La Fontaine dresse une satire de la jeunesse, arrogante et conquérante. [...]
[...] Cette fable est l'occasion pour La Fontaine de faire la satire du monde contemporain. A travers la mort des trois jeunes hommes, le fabuliste dénonce la fragilité et la vanité du monde. En effet, la situation des trois jeunes hommes est ridicule : le grand voyageur meurt « dès le port », le grand guerrier meurt non dans un combat acharné mais « Par un coup imprévu ». Quant au troisième jouvenceau, sa chute de l'arbre relève du comique de geste. [...]
[...] Tout d'abord, le champ lexical des sens (« yeux », « doigt », « dent », « bon œil », « sentie ») réduit les personnages à des gloutons de comédie ou à des animaux obsédés par la nourriture. Le terme « gobeur » est également burlesque. Choix de la fable : Le thème de la justice est souvent traité dans les écrits de La Fontaine. Il en fait une satire de manière ironique et cachée toujours pour éviter la censure présente à son époque. Citations : V16/17 « gruge » est un jeu de mot de la Fontaine gruger signifiant à la fois manger beaucoup et pour un avocat manger le bien de son client. [...]
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