Ce document est un travail d'écriture d'invention portant sur la mise en scène de deux personnages : l'un explique à l'autre le choix tragique qu'il doit faire.
Le champ lexical de la douleur et de la tristesse est particulièrement utilisé dans cette écriture d'invention, et chaque personnage détient une dizaine de répliques dans un langage soutenu.
[...] Je ne peux plus respirer sans vous voir dans mes pensées. La vie m'est douloureuse, inconfortable et je ne puis envisager de continuer en n'étant pas à vos côtés. Perséphone : Mon coeur est déjà pris. Ma vie est déjà dévouée à une homme dont tu connais parfaitement le nom et je ne puis me délivrer. J'entends simplement mais je ne puis donner suite à ta requête. Pallas : Je me meurs déjà. Chaque seconde passée sans vous, Perséphone, est semblable à un calvaire dont vous êtes le bourreau. [...]
[...] Imaginez un instant ce que serait votre vie avec moi. Je me promets de rompre l'engagement que j'ai avec mon peuple et vous propose de nous retrouver tous les deux, loin de toute cette agitation. Ma Reine, partons et laissons cette ville derrière nous. Le peuple trouvera un autre que moi. Ma vie sans vous ne mérite pas d'être vécue. Perséphone : Qu'entends-je ? Pallas, reprenez-vous Je ne suis tolérer de tels aveux qui ne me laissent aucun choix et qui m'enferment, me font étouffer. [...]
[...] Il suffirait pourtant que quelques mots bien précis sortent de votre bouche. Perséphone : Vos supplications ne m'atteignent pas. Cessez ces enfantillages et retournez donc à vos fonctions Pallas : Très bien, qu'il en soit ainsi. Vous l'aurez donc voulu. Pallas sort de sa poche une petite fiole et la porte à sa bouche. Perséphone : Que faîtes-vous ? Pallas : Je pars dans un monde où mes souffrances seront sans douleur. Je ne puis continuer ainsi, vous ne voulez me donner raison. [...]
[...] Ici, Pallas tente de rendre une dernière foi visite à Perséphone pour la convaincre de s'enfuir avec lui. La scène se passe dans la chambre de la Reine Perséphone. Perséphone : Quelqu'un est là ? Qu'entends-je ? Soudain, on entend une voix qui provient de l'extérieur. C'est Pallas qui tente de s'introduire dans la chambre de Reine en escaladant le mur pour atteindre la fenêtre. Pallas : Ma Reine, je suis venu pour tout vous avouer. Je ne puis garder ces pensées plus longtemps seulement pour moi. [...]
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