Récit court thriller (avec suspense) basé sur Goussainville, la ville abandonnée à l'extérieur de Paris, France.
[...] J'attrapai un bout du carton et l'ouvrit. Je remarquai rapidement que je devais avoir fait la plus grosse connerie de ma vie. Mais non, ça n'était pas possible, ce qui se trouvait dedans n'était pas réel, je devais rêver, forcément Malgré mes pensées que je voulais rassurantes, je savais bien que je ne rêvais pas. Je m'écartai d'un bond. Nous étions enfermés dans le centre commercial. Mon téléphone ne captait aucun réseau à travers tout cet amas de béton et les bureaux étaient fermés. [...]
[...] Mais bordel que faisait une flaque d'essence ici Lia ne m'avait pas attendu, elle avait continué à courir. Je devais la retrouver le plus vite possible et sans faire de bruit et en restant discret, j'éteignais alors ma lampe. Le temps que mes yeux s'habituent je partais à sa recherche avec l'horrible impression d'être observée. Après quelques minutes, j'entendais les pas de Lia dans un rayon. - Lia criais-je à mi-voix. Elle ne répondit pas. Mais les pas semblaient changer de direction pour s'avancer vers moi. - Lia, c'est moi Toujours rien. [...]
[...] Et si nous n'étions pas seul ici ? me demande Lia. J'ai peur. - Ne t'inquiète pas, on va rester ensemble jusqu'à demain matin, et à 7 heure quelqu'un viendra nous ouvrir. Il ne reste plus que 8 heures à tenir. Je tendais l'oreille mais n'entendais pas le moindre bruit. Cela finit par me calmer. Peut-être qu'il n'y avait finalement que nous dans ce centre commercial. On commença à manger nos provisions en silence, et l'ennui finit par me gagner. [...]
[...] Toute cette tension me fatiguait et je finis par somnoler quelques heures. Mais j'étais tiré de mon sommeil par un horrible bruit. Pensant que c'était le fruit de mon imagination j'allais me rendormir quand je l'entendis à nouveau. C'était un hurlement horrible, quelqu'un avait besoin d'aide. Je me levais, Lia n'était plus là, est-ce que c'était elle qui criait ? Les lumières du magasin s'étaient rallumées, mais je ne me sentais pas plus rassuré pour autant. Je commençais à courir en direction du cri, c'était au rayon des jouets, ou peut-être celui des vêtements. [...]
[...] Un mannequin se tenait devant moi. Un mannequin de plastique blanc. Mais un mannequin animé, il affichait un sourire pervers. Non, je délirais totalement Les mannequins ne peuvent pas faire ça, non ? Il n'a pas de cerveau ni de cœur Pourtant, il le faisait. Quelque chose m'échappait, mais je n'avais pas le temps de comprendre. Et puis, j'avais trop peur de savoir la vérité à propos de ce mannequin, il me terrifiait. Je devais fuir. Mais, en une fraction de secondes, il m'attrapa le cou et me souleva du sol. [...]
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