Le document fournit une réécriture de la nouvelle "Le Portrait ovale" de Poe en une page et demie. Il s'agit de respecter le style, la focalisation, le thème de la vie et l'art avec le portrait requis.
[...] / Et puis, en une nuit, elle mourut d'une fièvre maligne qui ne leur laissa même pas le temps de se dire adieu. était, comme tu l'imagines, ravagé. Il l'enterra, et l'on ne vit plus cet homme déjà secret. Pendant des mois, son domestique fut le seul être au monde avec qui il conservait un contact. Aussi celui-ci pu-t-il voir son maître se remettre à peindre dès le lendemain de l'enterrement de sa bien-aimée : sonné en pleine nuit, il dut lui apporter brosses, pinceaux, pigments, huiles, toiles . [...]
[...] Le domestique de l'alla voir cette même nuit, s'étant réveillé, inquiet de n'entendre aucun bruit : il poussa doucement la porte de l'atelier, et aperçut son maître, en extase devant le tableau, qui parlait à se femme. Comme il fut saisi de voir l'extraordinaire ressemblance de l'œuvre avec la femme - pas simplement avec l'image de cette femme, mais avec ce qu'elle était quand elle était vivante . Le peintre lui parlait, comme rendu fou par les effets de son extraordinaire talent. Cette conversation dura des semaines entières : le domestique entendait son maître tantôt rire, tantôt murmurer, tantôt pleurer. [...]
[...] » Je le remerciai, j'enflammai une allumette pour qu'il rallume son cigare, et il commença son histoire ainsi : / « Tu te souviens sans doute du peintre ? Ce jeune peintre parisien venu s'installer à Philadelphie il y a quelques années, à peu près vers l'époque où nous avons travaillé ensemble au Magazine. Je me rappelle qu'un certain Baudelaire, en France, l'avait décrit comme un personnage romantique, mélancolique comme un tableau de Dietrich et fougueux comme Byron. Il est arrivé de Paris avec une jeune femme, fille désargentée de cette noblesse polonaise qui se réfugie chez les Français depuis quelques années. [...]
[...] toi qui en a publié des dizaines, tu accordes crédit à des histoires de fantômes . - Je pensais comme toi, il y a encore quelques heures : en quittant Vincent, j'allai me renseigner sur : le même jour où son valet le surprit, me dit-on, il quitta la ville avec une jeune femme, et on ne le revit plus. Intrigué par la coïncidence, je décidai d'entrer dans son manoir, pour voir si le tableau était toujours là. Et je le trouvai en effet, accroché devant le lit conjugal comme Vincent me l'avait décrit. [...]
[...] Le Portrait ovale - Edgar Allan Poe (1842) - Réécriture créative sous le thème de la vie et l'art C'était l'heure où, comme tous les soirs, je trainais ma mélancolie sur les avenues brillamment éclairées de Baltimore. Si l'air était doux, si le ciel était clément, si les étoiles commençaient déjà à festonner le velours du ciel dont le bleu allait s'assombrissant, je ne le remarquais pas, - tout à mes pensées, mes rêveuses et tristes pensées. / Je décidai d'entrer dans un troquet, donner à mon âme quelque repos par l'effet anesthésiant des liqueurs. [...]
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