Ce document est une nouvelle réaliste écrite par une élève de seconde, le thème abordé est la maladie mentale et le suicide, le narrateur est interne à l'histoire ce qui apporte une augmentation du réalisme et nous plonge dans la démence d'une jeune lycéenne
[...] un sourire magnifique. « Oui, évidemment que je le connais » me répond-il, comme si c'était tout à fait normal. Il me dit qu'il s'appelle Khalil et qu'il a 16 ans, je frissonne à l'entente de son prénom, la façon dont tout son être m'attire est étrange, presque inquiétante. Je n'ai aucune envie d'aller au lycée, au moment où j'allais avoir le courage de lui proposer d'aller quelque part, il se précipita pour me demander exactement la même chose. Je n'ai aucune idée d'où aller, il me dit de le suivre. [...]
[...] Aujourd'hui c'est le jour, je dois avoir 8g de médicament environ. J'écris alors ces derniers mots : « Ma vie était morne, sans but, plate, sans aucun intérêt, puis je t'ai rencontré, tu as su faire vibrer mon cœur. Je n'existais plus, je vivais, je ne voyais plus, je regardais, je n'entendais plus, j'écoutais. Mais on t'a enlevé, on t'a enlevé à moi, j'ai tout perdu. Ils disent que je suis folle, mais enlever le bonheur de quelqu'un sans aucune raison, c'est être un lâche. [...]
[...] Suis-je attentive en cours ? Ai-je des amis ? Et bien d'autres . Elle me demanda si j'ai un copain ou une copine, je lui réponds que oui et que je n'ai jamais aimé autant et que je n'ai jamais été aussi heureuse. C'est vrai, je trouve la vie belle, je suis heureuse de vivre, heureuse de vivre avec lui à mes cotés. Même si cela ne faisait qu'un mois, il m'a fait oublié ma vie morne d'avant. Je ne comprends pas pourquoi ma mère m'a amené ici, je n'ai aucun problème, au contraire. [...]
[...] Je ne sais pas ce que les médecins m'ont donnés, mais je suis extenuée, je n'ai plus aucune force, je n'arrive même plus à réfléchir. Cela fait deux longs mois que je suis dans cet hôpital, Khalil me manque, quelque fois je le vois par la petite fenêtre de ma chambre, il me regarde d'un air triste. Je l'aime tellement, j'ai juste besoin de lui. Je ne supporte plus cet endroit, j'étouffe dans cette chambre. Trois mois et demi sont passé et je suis au fond du gouffre. Je ne sais pas comment va Khalil, je n'ai aucune nouvelle. [...]
[...] Je marche dans le froid depuis cinq minutes, je vois une silhouette au loin, ce qui est rare car tout le monde prend le bus quand il commence à faire froid, moi je marche, les autres perturbent mes pensées avec leurs discutions triviales. La silhouette ne bouge pas . comme si elle me regardait . je ne sais pas si je devrais avoir peur. Je suis suffisamment proche pour voir son visage et . il est magnifique. Il n'a pas les yeux d'un vert éclatant ou un visage parfaitement bien dessiné, il est beau physiquement, mais son aura est incroyable . [...]
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