«_ Un, deux, trois ... ciel ! s'écria la petite fille, après avoir lancé le premier caillou qui lui tombait sous la main.
Elle jouait... Sur la marelle se projetait l'ombre immense des platanes qui semblait l'emprisonner. Non loin de là, une jeune femme assise sur un banc l'observait. Elle était vêtue de noir et portait un immense chapeau décoré d'un ruban sur lequel était piquée une rose rouge (...)
[...] Les villageois, quant à eux, arrivèrent sur les lieux. Aucun bruit . Tout était si calme. La mère prit la tête du groupe. Elle tenait le chaperon rouge de la petite fille dans sa main. Quelques cheveux blonds sur l'herbe verte. Il ne restait donc rien de sa pauvre fille! Elle s'était fait dévorer par l'affreuse horde! Effondrée de douleur, la mère fit quelques pas, serra contre elle le grand chaperon rouge, puis, tendrement, le disposa sur l'herbe verte où scintillaient trois fils d'or. [...]
[...] Une première dispute éclata . La jeune fille fit une fugue . Elle se retrouva seule dans le bois qui avoisinait le village .Le bois était immense .L'herbe desséchée crissait sous ses pas .Toute sorte de bruits d'animaux la faisaient sursauter. Elle était seule dans cet océan de verdure. Or tout à coup, elle se trouva face à face avec un loup ! 1 Le loup était grand et robuste et sourit en voyant la jeune fille. Il la trouvait sûrement très à son goût ! [...]
[...] Sans doute étaient-ils une dizaine derrière les vieux arbres penchés. La petite demoiselle s'obligeait à fermer les yeux à l'aide de ses mains moites qui tremblaient. Elle resta plusieurs minutes comme cela . Elle était dans son monde, ne pensait plus à rien, n'entendait plus aucun bruit. _ Sont-ils partis ? Se dit-elle tout fort. Un rayon de soleil apparut. Plus aucun bruit alentour. Elle commença à sourire et à se vider de sa peine, à exprimer sa joie. Elle criait. [...]
[...] Le Grand Chaperon Rouge Un, deux, trois . ciel ! s'écria la petite fille, après avoir lancé le premier caillou qui lui tombait sous la main. Elle jouait . Sur la marelle se projetait l'ombre immense des platanes qui semblait l'emprisonner. Non loin de là, une jeune femme assise sur un banc l'observait. Elle était vêtue de noir et portait un immense chapeau décoré d'un ruban sur lequel était piquée une rose rouge. Le vent du sud faisait voleter ses longs cheveux à peine attachés et son souffle puissant se mêlait au chant des cigales . [...]
[...] Elle était maintenant toute en larmes. Finalement pas mauvais diable, le loup essaya de la consoler en vain, mais il n'y comprenait plus rien. Il essaya encore, sans guère de résultat . Il tourna en rond pendant plusieurs minutes, autour d'un arbre qui se trouvait non loin de là. Tout à coup, désespéré, il se baissa brusquement, pour cueillir une modeste petite fleur qui ornait le bois et amadouer l'enfant. Le calme régnait dans la nature quand un bruit bizarre vînt réveiller les animaux. [...]
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