Emile Zola, L'assommoir, Gervaise, aventures galantes, fugue, misère, famille, enfance, relations amoureuses, alcoolisme, travail, psychiatrie, violence familiale, prostitution, mort, faim, oeuvre, critique, promiscuité, bourgeoisie, réalité, roman, peuple, société, Rougon-Macquart, quartier populaire, naturalisme, réalisme
Bonjour, à tous les auditeurs et auditrices de ce matin et bienvenue sur radio de Paris ! Tout de suite, nous allons recevoir un invité très spécial dans notre émission « lecture et des ailes ». En effet, il est fils d'un père ingénieur et il se passionne pour les mathématiques dès son plus jeune âge, mais à la suite d'une longue convalescence il développe une passion pour l'écriture et délaisse les mathématiques. Il n'obtient donc pas son Bac S, mais commence alors à travailler pour la presse. Il commence ensuite, en 1865, une carrière d'écrivain et publie tout récemment son livre qui a défrayé la chronique : L'assommoir.
[...] Ces deux familles sont intimement liées et les œuvres qui composent ce cycle retracent la vie de leur membre. Questions plus générales et fin de l'interview - Comment définiriez-vous votre style Je définirais ce nouveau genre comme naturalisme. En effet, il se base sur l'observation objective des traits et des situations que j'ai pu observer et annotées lors de mes enquêtes sur le terrain afin de rester le plus fidèle possible. Ainsi ce roman se déroule réellement dans Paris, dans le quartier de la Goutte d'or qui est un quartier populaire.- Quelle en est la différence avec le réalisme Le naturalisme aborde, je pense, d'un point de vue plus scientifique qu'artistique pour représenter une expérience humaine par l'ensemble des principes qui régissent les sciences naturelles dans une optique de vérité.- Êtes-vous actuellement sur l'écriture d'un nouveau Rougon-Macquart Oui je suis actuellement sur l'écriture de nouveaux romans toujours dans le style naturaliste. [...]
[...] Ils vivent aussi dans un milieu où l'alcoolisme, la prostitution, la promiscuité et bien d'autres activités malsaines sont présentes : la bourgeoisie n'a pas l'habitude de voir cela, mais pourtant il suffit de se rendre dans le quartier de la Goutte d'or pour y voir des enfants affamés sans éducation, travaillant dès leur plus jeune âge pour subvenir aux besoins familiaux. Rares étaient ceux qui ont compris mon message, et ma façon de procéder, et je les en remercie. C'est une œuvre de vérité qui me défendra à elle seule des critiques. [...]
[...] Malgré toutes le critiques qui n'ont plus sur moi, mon livre a été un succès considérable qui a fait polémique me permettant alors de faire entendre ici, à la radio, mais aussi de faire entendre cette réalité.Qui sont les Rougon-Macquart Troisièmement pourriez-vous nous expliquer ce que les Rougon-Macquart Les Rougon-Macquart est une suite de romans qui se compose actuellement de 7 romans retraçant l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. Au cours de ces romans, je souhaite étudier la transmission des tares génétiques comme l'alcoolisme, la violence, la fainéantise ou encore la dépression à travers l'hérédité et les liens familiaux. Les Macquart sont la branche bâtarde de la famille tandis que les Rougon sont la branche classique. [...]
[...] Malgré cela elle put louer sa boutique grâce à un prêt d'un ami et y prospéra. Elle organisa ensuite un banquet où tous les invités jouissèrent de chansons et de plats très copieux. Ce repas marque l'apogée de Gervaise et le début de sa chute, car c'est lors de ce repas que son premier mari, qui l'avait abandonné, réapparaît et se lie d'amitié avec le sien. Lantier, son premier mari s'installe ensuite chez eux en parasite et incite fortement Coupeau à boire. [...]
[...] En même temps elle retrouve agonisante, Lalie, une petite fille battue par son père qui est extrêmement violent par sa consommation excessive d'alcool fort. Cela va encore plus l'affecter. Incitée par son mari, elle décide de se prostituer, mais dans son état, personne ne veut d'elle. Coupeau finit par mourir en hôpital psychiatrique à la suite d'une rechute dans l'alcool causée par une forte folie et une démence. N'ayant plus un sou pour vivre dans son appartement, elle se réfugie, seule sous l'escalier dans la niche du père bru ; un ancien sans abris dont Gervaise avait la compassion. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture