Ecriture d'invention : description de l'ambiance dans une salle de théâtre

Résumé du document

Nous étions tous installés dans la salle du TAPS Scala, quelques élèves de ma classe et moi, accompagnés de notre professeur de Français. Une demoiselle nous a distribué à chacun le résumé de l'oeuvre, dont nous nous serions facilement passés grâce à la prévoyance de notre professeur qui nous avait déjà fait étudier le Best-seller de Luis Sépulveda, à savoir Le vieux qui lisait des romans d'amour, en prévision de la pièce. Nous avions donc tous connaissance de l'oeuvre et étions curieux de savoir comment elle allait être mise en scène, sachant que c'était une pièce adaptée d'un roman, laissant ainsi une plus grande marge d'interprétation de la part du metteur en scène (...)

Extraits

[...] C'est à ce moment là que, tiré de mon observation, je me rendis compte du bruit alentour. Ces deux dames n'étaient sûrement pas les seules à bavarder ainsi, de choses et d'autres, vu le niveau sonore. De plus, la salle était maintenant presque pleine, les quelques places restantes se battant en duel pour les quelques personnes encore debout en train de saluer d'autres personnes. L'ambiance était plutôt détendue, loin de celle que certains s'imaginent trouver en venant au théâtre. C'était un soir de semaine, les gens venaient ainsi pour se détendre, se divertir autrement que, comme la qualifiait notre professeur, par le chewing-gum de l'esprit, à savoir la télévision. [...]

[...] Le noir n'était pas encore complet, que déjà on entendait des bruits, des bruits d'oiseaux, des bruits de vent dans les feuilles, des bruits de vol d'insectes, des bruits de jungle. Cela permit déjà de placer l'histoire dans son contexte géographique, cette dernière se déroulant dans la forêt amazonienne. Lorsque le noir complet se fit, une lumière tamisée commença à apparaître sur la scène. J'essayais alors de distinguer plus précisément les éléments du décor, sachant déjà à ce moment que toute l'action se passerait dans la cabane du vieux qui lisait des romans d'amour La lumière sur scène se faisait de plus en plus forte et je distinguais une vieille malle, une radio désuète, une photo de mariage en noir et blanc naïvement ornée d'une guirlande de fleurs en plastique, un rocking chair fait de planches sûrement récupérées L'équipement de la cabane était donc plus que sommaire, semblant venir d'un autre âge. [...]

[...] Ecriture d'invention Nous étions tous installés dans la salle du TAPS Scala, quelques élèves de ma classe et moi , accompagnés de notre professeur de Français. Une demoiselle nous a distribué à chacun le résumé de l'œuvre, dont nous nous serions facilement passés grâce à la prévoyance de notre professeur qui nous avait déjà fait étudier le Best seller de Luis Sépulveda, à savoir le vieux qui lisait des romans d'amour en prévision de la pièce. Nous avions donc tous connaissance de l'œuvre et étions curieux de savoir comment elle allait être mise en scène, sachant que c'était une pièce adaptée d'un roman, laissant ainsi une plus grande marge d'interprétation de la part du metteur en scène. [...]

[...] Lorsque le vieux commença à parler, ce fut avec une voix rauque et forte, sa façon de s'exprimer étant brutale et bruyante. Cette image du personnage était pour ainsi dire loin de l'image du calme sage retiré dans sa cabane que j'avais tiré de ma lecture. Rien que le fait de le voir avec sa bouteille de je ne sais quel alcool à la main, son apparence d'homme dévergondé, tranchait avec l'homme aux réflexions philosophiques sur la condition humaine que l'on s'imagine dans le livre. [...]

[...] Je me rendais alors compte des infinités d'interprétations possibles de la part du metteur en scène, et de l'importance fondamentale du jeu de l'acteur. Le second personnage aussi me surpris dès ses premières paroles. Il parlait bien, presque mieux qu'Atonio, et c'est lui qui tenait presque mieux le rôle du sage de l'histoire. Je fus très étonné quand j'appris que ce personnage était le dentiste, que je voyais vulgaire et brutal par rapport à la scène de l'arrachage de dent dans le livre. [...]