Ecriture d'invention sur le prologue de la piéce Tartuffe de Moliére

Résumé du document

La scène est plongée dans l'obscurité. Au centre, une lampe blafarde. Quand le rideau s'ouvre, tous les personnages sont présents sur scène et vaquent à des occupations diverses.
Un projecteur s'allume, le prologue se lève et s'avance.

LE PROLOGUE

Vous allez assister à la représentation de Tartuffe. Qui est Tartuffe ? C'est l'homme austère vêtu de noir, qui est debout au milieu de la scène. Que fait-il ? Il parle avec autorité et on l'écoute avec respect. Quel âge peut-il avoir ? Difficile, il n'a pas d'âge. A le regarder de plus près, il est encore jeune pourtant, même séduisant. Est-il ecclésiastique ? Il en a l'habit, mais pas la vertu. Car tartuffe revêt les habits de la religion pour mieux posséder les esprits. Ce n'est qu'un escroc qui s'infiltre dans cette famille que vous allez découvrir, pour mieux la spolier, l'humilier. Ce n'est qu'un hypocrite qui joue la comédie de la dévotion.

Mais que l'on ne s'y méprenne pas. Cette pièce n'est pas une critique de la piété, mais celle de la fausse dévotion.

En faisant rire, sourire, la comédie permet la satire et montre les défauts, les vices de l'âme humaine mieux que le drame ne le ferait.

Le vice, c'est ici celui de l'hypocrisie. Regardez bien Tartuffe, celui qui l'incarne, car vous ne le reverrez pas de si tôt. Pas avant le troisième acte. D'ici là on parlera beaucoup de lui. Il ne fait pas l'unanimité. Au contraire il divise (...)

Extraits

[...] Une seconde femme qui pourrait être sa fille, deux fois plus jeune que lui, si charmante que le faux dévot de Tartuffe en tombera éperdument amoureux, au point d'en oublier sa vertu ! Chers spectateurs, ne craignez pas les larmes ! Nous sommes ici dans la comédie théâtrale et non dans un drame. L'honneur est sauf et l'amour triomphera. Tartuffe démasqué est chassé, Marianne heureuse pourra épouser Valère. Pendant que le prologue parlait les personnages ont disparus un à un. Le prologue disparaît aussi. [...]

[...] Regardez bien Tartuffe, celui qui l'incarne, car vous ne le reverrez pas de si tôt. Pas avant le troisième acte. D'ici là on parlera beaucoup de lui. Il ne fait pas l'unanimité. Au contraire il divise. Les pros, ont un chef de file, c'est Orgon. Il est là assis à boire les paroles de Tartuffe . Il l'aime tellement qu'il lui donnerait tout . Justement il veut lui donner sa fille Marianne, en mariage et même le faire légataire de sa fortune. [...]

[...] Marianne, sa sœur, est une jeune femme romantique et sensible, quoiqu'un peu naïve. Elle aime Valère le grand jeune homme beau et fort à côté de son frère. Ils veulent se marier, mais lorsqu'elle apprendra qu'elle doit être mariée à Tartuffe, elle pensera se suicider . La petite femme derrière eux c'est Dorine, la suivante de Marianne. Vous la reconnaitrez par son aplomb, et son franc-parler. Tout au long de la pièce elle ne cessera de vouloir ouvrir les yeux à Orgon sur les véritables intentions de Tartuffe. [...]

[...] Un projecteur s'allume, le prologue se lève et s'avance. LE PROLOGUE Vous allez assister à la représentation de Tartuffe. Qui est Tartuffe ? C'est l'homme austère vêtu de noir, qui est debout au milieu de la scène. Que fait-il ? Il parle avec autorité et on l'écoute avec respect. Quel âge peut-il avoir ? Difficile, il n'a pas d'âge. A le regarder de plus près, il est encore jeune pourtant, même séduisant. Est-il ecclésiastique ? Il en a l'habit, mais pas la vertu. [...]