Texte : V. Hugo (1802-1885), Le Dernier Jour d'un condamné, XXVI, 1829
Sujet : A l'âge adulte, Marie, la fille du condamné, écrit une lettre au président du tribunal qui a prononcé la sentence contre son père. En variant les arguments et les registres, elle dénonce la peine capitale.
Vous rédigerez cette lettre ; vous la signerez du seul nom de Marie.
[...] Car vous n'avez pas seulement condamné l'homme, Monsieur le Président; vous avez par la même occasion condamné sa famille et tous ceux qui l'avaient aimé ! Ainsi, Monsieur le Président, pouvons-nous encore tolérer pareille ignominie ? Car je vous l'accorde, ce sont bien des scélérats que vous exécutez. Mais ce sont, avant tout, ceux qui restent: leur femme et leurs enfants, que vous punissez ! C'est avec tout l'espoir d'avoir su vous convaincre que je vous prie de bien agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma haute considération. [...]
[...] Faut-il encore le laisser croupir des heures et des jours durant dans une geôle sombre et exiguë, dans l'attente d'une mort certaine, dans la plus parfaite impuissance face à son destin ? Peu importe le crime qu'il a pu commettre ! Je l'ignore, d'ailleurs. Mais, Monsieur le Président, comment le pouvez-vous ? Comment le pouvons-nous ? Nous qui avons connu tant de progrès et tant de révolutions. Nous qui avons vu couler le sang sous la Terreur, remis de Rois et couronné des Empereurs ! [...]
[...] Ecriture d'invention : La fille d'un condamné écrit une lettre au président du tribunal qui a prononcé la sentence contre son père Texte : V. Hugo (1802-1885), Le Dernier Jour d'un condamné, XXVI Sujet : A l'âge adulte, Marie, la fille du condamné, écrit une lettre au président du tribunal qui a prononcé la sentence contre son père. En variant les arguments et les registres, elle dénonce la peine capitale. Vous rédigerez cette lettre ; vous la signerez du seul nom de Marie. [...]
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