Vous êtes critique d'art. Vous êtes vieux et aigri. Vous êtes sexiste voire misogyne. Vous écrivez un article sur l'œuvre d'une artiste féminine géniale et qui vous force à vous repositionner.
[...] Illustrer la citation A. Expliquer la citation en explicitant ses mots clefs Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bailler. Eh oui Quiconque éprouve l'envie de bailler ne peut avoir la moindre notion du temps qui passe. Il y a tant à faire, et notre temps passe si vite Nous ne savons pas où donner de la tête et d'autres trouvent le temps de ne rien faire ? [...]
[...] On tient le haut du trottoir, avec notre rage de vivre. B. Conclure par une ouverture Mais pour constituer tout à fait notre statut d'aristocrate de la vie, nous avons besoin d'un petit peuple, et nous le trouvons, bien commode, parmi nos anciens camarades. C'est un peu nouveau riche. Car est-elle si solide, si durable, puisque nous prenons soin de la proclamer ? En vérité, cette proclamation a une parenté gênante avec le bâillement : celle de ne rien faire. [...]
[...] Approfondir le sujet en vous l'appropriant A. Questionner la citation Pourquoi alors parler de démence de vivre ? Ma foi, sans doute parce qu'en ne renonçant à rien, on s'expose à craindre la perte de tout Que sont pour moi les arbres, les autres et le lendemain si je trouvé le temps de bailler ? Rien Mais des lors que je les regarde, que je les connais et que je place en eux la source de mon bonheur, alors je m'expose à la crainte de les perdre un jour. [...]
[...] Amorcer une transition afin d'amener progressivement une point de vue différent Que font alors ceux qui n'existent pas ? Ils attendent. Mais que l'attente est triste Beaucoup ont attendu, car il existe des raisons d'attendre : qu'il fasse meilleur, que le moment s'y prête, que l'on soit plus nombreux, que l'on soit moins nombreux. Et nos rapports avec ceux qui attendent sont avez violents : "qu'attendez-vous Nous les pressons, nous leur disons notre mal de les voir se perdre ainsi dans le temps. [...]
[...] De quoi aurions-nous l'air si, hurlant notre joie de vivre, nous ne trouvions face à nous que des camarades de bonheur ? Nous avons besoin de ces mines chagrins, de ces prédicateurs de pluie, de tous ceux qui attendent pour nous permettre de ne pas le faire. Et puis en fait, n'existent-ils pas aussi, ceux qui vivent dans l'attente ? Nous le connaissons tous, ce sentiment de prudence, cette impression d'incertitude, cette voix qui nous chuchote que ce n'est pas le bon moment. III. Bâtir un point de vue alternatif A. [...]
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