Il était une fois un petit et méchant homme, Minus, qui en avait marre d'être le plus petit et mauvais des hommes. Un jour, il décida d'aller voir Sagus et lui expliqua qu'il voulait grandir et devenir meilleur. Sagus lui montra la haute montagne et lui dit :
— Tu la vois cette haute montagne ? Aucun des hommes n'est parvenu à être à son sommet. Si tu y parviens, tu seras le plus grand et le plus bon de tous les hommes.
[...] Il ne faut jamais se décourager : rien n'est impossible. Aussi, avec de la volonté, on parvient souvent et généralement au sommet. Regarde, tu as relevé le challenge et tu l'as gagné : tu es plus fort que ce que tu pensais. Bravo, Grandius Tu as appris à te dépasser. Parfois il faut de la persévérance et juste du courage. Même si le chemin est long, difficile, escarpé, indirect et que cela te paraît infaisable, il mène toujours au but si tu y crois et décides de ne jamais abandonner. [...]
[...] Mais, tu parles de quoi ? lui demanda Minus, surpris. J'ai la réponse à ton problème . répéta encore la petite licorne. Et la jolie petite licorne s'échappa plus loin. Le petit et curieux homme s'élança à sa poursuite en s'éloignant de sa route car il voulait impérativement savoir ce que la licorne voulait dire . Il la suivit alors assez longtemps, jusqu'à ce qu'il s'aperçu qu'il courait sur une nouvelle route, beaucoup moins dure que la première. Impatient, il voulait encore interroger la petite licorne. [...]
[...] Il s'assit là et se mit alors à se lamenter et à pleurer longuement. J'ai perdu la trace de la petite licorne En plus, je n'arriverai jamais à atteindre cette gigantesque montagne : elle est bien trop grande et je suis bien trop petit et découragé Il ne voyait même plus le sommet de la montagne avec cette tempête qui était si violente Épuisé, il tomba et s'endormit. Plus tard, le petit et désespéré homme se réveilla et vit avec étonnement que le sommet se trouvait à quelques mètres au-dessus de lui Stupéfait, il grimpa jusqu'au sommet de la grande montagne et s'aperçut qu'il se trouvait dans les nuages. [...]
[...] Il y avait 2 chemins : l'un était direct et plus rapide, l'autre montait tout autour de la grande montagne et semblait long. Le petit et pressé homme voulait vraiment devenir le plus grand et juste des hommes ; logiquement, il choisit le 1er chemin, le plus direct et rapide. Pourquoi compliquer la tâche et s'embêter ? Il commença donc à grimper la montagne difficile d'accès, mais au bout d'un moment, il n'avait plus la force de marcher et s'assit sur un rocher. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture