Antigone et Créon, vérité, Sophocle et Anouilh, dispute, avenir, parents, conflits, confinement
Sujet d'invention à partir d'une scène entre Antigone et Créon dans l'oeuvre de Sophocle et Anouilh.
Créon dévoile de lourds secrets à Antigone au sujet de sa famille, au risque de la bouleverser. Pensez-vous qu'il existe des circonstances qui justifient qu'on ne dise pas la vérité ? Racontez une scène que vous avez vécue et qui rendrait compte d'un affrontement où la question de la vérité serait un des enjeux des relations entre les protagonistes.
[...] En plus, ces concerts étaient importants pour mon père, qui travaillait lui aussi dans un hôpital. Je considère néanmoins que ce que m'avait fait mon frère était inadmissible, car pendant une répétition, tout le monde est censé s'écouter. Mais grâce à cette dispute, j'ai appris qu'on ne peut pas avancer comme cela, dans la colère ou la vengeance et je serai désormais plus responsable et respectueux des autres. Je n'ai pas dit la vérité de mes sentiments à mon frère sur le moment et je pense avoir bien fait, car cela aurait dégénéré. [...]
[...] Dire ou taire la vérité - Antigone et Créon dans l'œuvre de Sophocle et Anouilh Énoncé : Sujet d'invention à partir d'une scène entre Antigone et Créon dans l'œuvre de Sophocle et Anouilh. Créon dévoile de lourds secrets à Antigone au sujet de sa famille, au risque de la bouleverser. Pensez-vous qu'il existe des circonstances qui justifient qu'on ne dise pas la vérité ? Racontez une scène que vous avez vécue et qui rendrait compte d'un affrontement où la question de la vérité serait un des enjeux des relations entre les protagonistes. [...]
[...] En effet, mon frère montait systématiquement le volume de son ampli. Nous ne pouvions donc pas nous entendre et cela nous empêchait de répéter tranquillement. C'était peut-être sa façon de ne penser à rien, car il limitait par le fait les échanges de paroles. Un soir, il fut particulièrement désagréable. Il jouait très fort pendant la répétition. Il ne me laissait pas jouer ni parler. Il s'adressait à moi avec autorité. J'avais alors l'impression de n'être là que pour exécuter ces ordres. [...]
[...] Je lui ai alors crié : « Pourquoi tu ne fais que jouer ? On ne peut rien te dire ». Il m'a rétorqué : « Tais-toi. Un peu ». La communication était impossible et je me suis mis à l'injurier. J'aurais voulu qu'il comprenne que son attitude était impolie. Mais pour lui, tout était tout à fait normal. C'est à partir de ce moment-là que, au fond de moi, tout a explosé. Je n'arrivais plus à jouer de mon instrument tellement il m'avait énervé. [...]
[...] Je suis alors parti dans ma chambre en claquant violemment la porte. Une idée m'obsédait : tout faire pour embêter mon frère, pour qu'il s'énerve autant que moi. Cela tournait en boucle dans mon esprit. Et je ne pouvais pas sortir faire un tour pour me calmer, me défouler, crier : le confinement ne me le permettait pas. Je suis revenu dans sa chambre, le lieu du concert, hors de moi. J'avais même envie de le taper. L'enfermement fait naître des sentiments terribles et irrationnels. [...]
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